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Jack Findlay's Mc Intyre Matchless


pieR6

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Superbe présentation Pierre. :bravo

:+1

Y'a pas à dire, quand la passion est derrière, les montagnes se font collines.

J'ai hâte de voir le début de la concrétisation de cette longue histoire d'amour :wub:

Vas-y, Pierre, je suis assis confortablement et suis pret à suivre ton périple ;)

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salut Pierre,

:bravo:bravo pour la présentation...c'est déjà trés émouvant...nostalgie quand tu nous tiens...vais évidement suivre

ce projet...vu qu'un ancétre comme moi cela ne peut m'intéresser....non seulement le pilote..mais la machine...j'adore

ces veille bécanes...pas pour rien que je garde quelques veilles Protar...au chaud....

vivement le début du montage...y aura t-il le pilote...? ce serait génial...

a + Roland..us :wink:

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Merci mille fois à tous, :po ça me fait chaud au coeur que vous soyez heureux de partager cette émotion avec moi :po.

Pour Roland : non, hélas, pas de pilote au 1/9 mais tu verras. Il y aura quand même des surprises à différentes échelles :siffle Sinon j'ai le kit MEA au 1/43 avec le pilote. Je le ferais dans la foulée je pense. Encore une première :D

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... la suite :)

PROJET FINDLAY'S MATCHLESS Mc INTYRE

L'AVENTURE

I - Le récit

En 1972, tout jeune, mais déjà passionné de moto et de course moto, je renonce à mon rêve de devenir pilote professionnel en poussant la porte de la salle du cinéma ou je viens de voir, pour la première, fois le film Continental Circus. Je me sens faible, étriqué, avec une volonté bien pâle sous l'ombre écrasante de ces pilotes qui simplement, donnent tout, risquent tout, toujours, chaque jour. Eux qui n'ont que leur passion de la course comme viatique et comme destin.

Dans ce désarroi, la figure de jack Findlay émerge. Héros discret, sa volonté ne se paye pas de mots mais d'actes. Toujours ce regard d'enfant, cette attitude un peu empruntée, dès qu'il s'éloigne de la piste. Toujours cette obstination à suivre son rêve, piloter toujours plus près de la limite pour soi-même et seulement pour cela être le plus grand pilote du monde. Sans concessions et sans compromis. Le regard déterminé, exclusif, rivé sur la trajectoire tendue depuis la lointaine Australie.

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Ce film que je revois, encore et toujours, au fil des années, j'y ai décelé autre chose que ce que virent mes yeux d'enfants. J'ai relativisé l'image glaciale et dure que véhicule, sans doute à l'excès, la réalisation de J. Laperrouzas et la musique obsédante de David Allen. J'ai compris que 1969 c'était quand même pour Jack, comme le dira Nanou, "une saison en enfer", sa pire saison de Grand Prix. Mais ce film reste, à mon sens, une parabole profonde sur l'essence profondément tragique, au sens des grecs, la poétique et la mystique, de la course. La moto, le pilotage, sont toujours restés ma passion et finalement, malgré tout, j'ai couru longtemps à mon modeste niveau, avec un immense plaisir.

Après avoir vu "Continental Circus", j'ai pris ma plume et mon courage et j'ai écris à Jack Findlay pour lui exprimer, avec maladresse tout mon soutien et mon admiration. Je me souviens que j'avais envoyé le courrier à la fédération française de motocyclisme, ne connaissant pas son adresse. Je n'attendais pas de réponse, juste l'espoir qu'il puisse lire, amusé, ce petit signe de la main. Mais la réponse est venue, simple, naturelle, délicate comme son auteur. Peu à peu s'est tissé un lien ténu entre la légende et le petit garçon.

Nous nous sommes écris, nous nous sommes vus quelquefois. A 16 ans un soir après le Grand prix de France, au Castellet, Jack m'a dit : "Si tu veux, viens me donner un coup de main pour la saison. On trouvera bien un coin pour te loger de la caravane" … J'ai battu mon record en 125cc entre le Castellet et Marseille … juste récupérer ma carte d'identité, embrasser mes parents et partir pour le voyage. Mais ces derniers, qui comprenaient ma passion, ont jugé "qu'il était un peu tôt pour cesser les études et partir sur les routes, même avec Jack Findlay". Alors je suis resté … mais je pense encore souvent à ce jour.

Et le contact s'est maintenu au fil des ans. Plus ou moins réguliers au fil des évènements de la vie de chacun. Plus tard, j'ai sympathisé avec un pilote marseillais son ami proche, personnage attachant et atypique, dilettante surdoué, qui s'est, à l'occasion, illustré en Grand Prix et qui aujourd'hui encore, à 87 ans sur son RC30, ne rencontre pas grand monde capable de le passer sur les routes du coin. Avec ce dernier, nous parlons souvent de Jack.

En 2005, lors d'une conversation, j'ai proposé à Jack de lui offrir un modèle réduit de Norton Manx au 1/9, que je voulais réaliser pour lui. Ca aurait été l'occasion de lui rendre une petite visite à Mandelieu avec son ami pilote de Marseille. Il m'a répondu, avec gentillesse habituelle :

- "c'est bien, oui, mais si je peux choisir, j'aimerais mieux la Mc Intyre …".

- "Moi aussi j'aimerais bien ! Mais la moto n'existe plus et je n'ai pas de plan suffisant du cadre et de la moto, la maquette n'existe pas non plus (je ne connaissais pas le MEA au 1/43) ; même si pour le moteur une maquette existante (G50 Protar 1/9) pourrait faire la base."

- Après un petit blanc : "…elle existe encore"

- Apres un grand blanc "… comment ça ?"

- "Elle est en Angleterre, chez un ami, qui fait parfois des courses de motos anciennes avec. Si tu veux, contactes le de ma part."

Etourdi par la nouvelle, je contacte Mike H : " Dear Mister, I had your adress by Jack Findlay, it's a friend of mine [...]. he said you have the original great Matchless G50 Mc intyre frame, [...] if it's possible, I would like to have pictures of the bike ans especially the frame, the cowler, the tank and all special parts ans details. Can you help me ?"

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Quelques semaines plus tard, j'étais à Northampton, et je découvrais au milieu des moteurs de Manx et de G50 flambants neufs ! Un vrai passionné qui restaure et entretien ces machines dans son petit atelier et pilote (très bien) encore dans des courses de motos anciennes une Norton commando ou une certaine …Matchless G50 à cadre Mc Intyre.

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La moto était là au milieu de l'atelier.

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Je ne saurais décrire la journée que j'ai passé. Je suis reparti avec du bonheur plein les yeux, de précieuses mesures (avec la promesse de rester discret), 300 photos et une deuxième McIntyre à monter. Je me souviens des derniers mots de Mike, sur le pas de la porte : "commence par celle pour Jack, il ne va pas très bien …Je le savais, et c'est bien ce que je comptais faire". C'était l'été 2006.

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Ensuite, j'ai beaucoup pensé au projet, aux techniques à utiliser (plastique ou métal) pour le cadre, j'ai mis les notes au propre. J'ai acquis, sur e-bay, des kits Protar de Matchless G50 au 1/9. Chaque modèle monté (notamment les 2 Manx), chaque découverte de pièces (Jantes et couronnes 1/9 Cosmos Factory) m'ont rapproché du moment où je me lancerais dans l'aventure. Après la disparition de Jack, en mai 2007, l'urgence n'était plus là. Désormais, j'avais le temps. j'ai aussi été occupé par d'autres sujets et d'autres activités au plan professionnel et personnel. Mais j'ai toujours su que je mènerai le projet à son terme. Ce petit concours, avec votre aide, va me donner l'occasion d'honorer ma promesse.

"Rien de grand ne se fait sans passion" (G. W. F. Hegel), c'est certainement une des leçons de la vie et de l'Histoire de Jack Findlay.

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Merci Fred :po Alors voilà la suite ... de suite ;)

PROJET FINDLAY'S MATCHLESS Mc INTYRE

II - Présentation du projet de montage

Kit review du modèle Protar 1/9 dela G50

Pour ne pas être trop long, je ne vous refais pas le "kit review" en détail ; je l'avais déjà fait en 2006. Je joins juste deux petites photos d'illustration et le lien vers le sujet complet :

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Kit Review : Matchless G50 PROTAR 1/9

Et un petit bonus, pour les liliputiens, ;) la présentation de la Mc Intyre avec pilote au 1/43 :

Kit Review : Matchless Mc Intyre MEA Kit 1/43

Les transformations à réaliser

Et pour terminer cette présentation, voici une petite liste des principales modifications que je dois réaliser :

- faire le cadre (je penche vraiment pour du tube laiton).

- adapter le bras oscillant (base Manx),

- faire le prototype et (faire) mouler le réservoir,

- refaire freins et roues (jantes et rayons métals)

- modification de la fourche

- fabriquer le mégaphone

- fabriquer le réservoir d'huile

- fabriquer et adapter les divers accessoires

- fabriquer les décals … avec le doré ...

Voilà pour l'essentiel. Restera le carénage. Je ne sais toujours pas si je me lance ou non dans ce chantier. Si c'est le cas, je partirais d'un carénage de Honda 6 cylindres Protar. Je crois bien qu'il ressemble pas mal.

Cette présentation est terminée. J'espère que vous l'aurez lu avec autant de plaisir et d'émotion que j'ai eu à l'écrire. Place au montage ! :ph34r:

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Pierre, ton récit sur l'aventure et le personnage de Findlay, le tout mêlé de ta propre histoire...C'est tout simplement grandiose d'humanité et d'émotions

C'est poignant et touchant, chapeau bas Monsieur ! :blush:

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