Jump to content

Lotus Jps 78 - F1 1977 - M. Andretti - Tamiya 1/12


pieR6

Recommended Posts

Bonjour à tous. :)

Il y un certain temps que je n'ai pas monté une auto. Ce concours me donne l'occasion de m'y remettre avec une des rares F1 1/12 Tamiya que je n'avais jamais montée et, ce qui ne gâche rien, avec la réédition comprenant la photodécoupe additionelle.

Ce montage, sasn prétentions, sera surtout l'occasion de m'améliorer grâce à vos conseils d'experts. C'est pourquoi je souhaiterai que ce sujet se déroule avec le maximum d'interactivité

J'ai commencé à regarder depuis 2/3 jours la documentation disponible sur internet (merci gégé pour le lien) et j'ai un peu de mal à faire le tri entre les différentes versions de la Lotus 78. Alors avant de démarrer deux questions pour éviter un faux départ :

- J'ai des photos de la Lotus 78 de 1977 avec soit une boîte de vitesse couleur gris métal assez foncé (type gun métal) et d'autres avec une boîte couleur alu un peu jaune (magnésium ?). Laquelle est la bonne pour la 78 de 1977 andretti (la n°5 - JPS / Valvoline GP des USA par exemple) ?

- plus en rapport avec le kit. J'ai acquis la planche Tabu design pour avoir les JPS et je suis un peu surpris par la couleur jaune des décals (à comparer a "l'or" de la planche Tamiya. Au vue des photos, j'ai vraiment du mal à trancher : logos parfois plutôt jaunes effectivement, parfois or, parfois semblant chrome (une planche 1/20 S27 le confirme) et cela semble être différent entre la version JPS-Valvoline et JPS-Olympus (que je suppose être plutôt de fin 1977.

Merci de votre aide et photos éventuelles (notamment si possible : vues latérales, pédalier, fixation triangles avant) car là vraiment j'ai du mal à trancher avant de le lançer.

Link to comment
Share on other sites

  • modérateurs

Très joli choix, surtout au 1/12°. Miam, je me régale par avance de suivre ce montage.

C'est fou le nombre de motards qui se servent de ce concours pour monter des boitaroues. Cool ça ;).

Désolé pour les conseils d'experts, je ne suis pas de cette catégorie ;).

Bon montage à toi, Pierre. :)

Link to comment
Share on other sites

- plus en rapport avec le kit. J'ai acquis la planche Tabu design pour avoir les JPS et je suis un peu surpris par la couleur jaune des décals (à comparer a "l'or" de la planche Tamiya. Au vue des photos, j'ai vraiment du mal à trancher : logos parfois plutôt jaunes effectivement, parfois or, parfois semblant chrome (une planche 1/20 S27 le confirme) et cela semble être différent entre la version JPS-Valvoline et JPS-Olympus (que je suppose être plutôt de fin 1977.

:lol Tu vas relancer un débat sans fin... Le côté jaune des Tabu est à côté de la plaque, ça c'est sûr. Par contre, entre l'ocre de Tamiya (la seule marque à l'avoir fait ainsi) et le doré de tous les artisans 1/43e, il reste paraît-il une incertitude... Pas pour moi, certes. ;)

Link to comment
Share on other sites

Salut,

Je pense que la couleur des filets sur la robe noire était plutôt "crême".

Il est possible de mieux s'en rendre compte en consultant des images d'époque comme par exemple ICI

La couleur de ces filets a évoluée au fil du temps et des saisons et n'étaient pas la même sur les Lotus 72, 77, 78, 79...variant du doré à l'argent en passant par ce fameux "crême".

Au sujet de la boite de vitesse, il est possible que les matériaux aient étés différents au cours de la saison, comme ce fut aussi le cas pour le moteur d'ailleurs.

Les moteurs founis par Cosworth aux top teams, à raison de 3 et attribués au mérite(résultat des essais), avaient plus de couple pour une puissance identique et un poids moindre grâce à l'emploi de plus de magnésium, d'où leur nom de DFV ou V8 Mag...

La boite de base étant la Hewland FG400 5 vitesses ou la FGA 5 vitesse méca aussi et au sujet de laquelle je peux te faire parvenir un peu de doc.

Il n'est pas impossible que le magnésium soit la cause des différentes teintes que tu sembles avoir relevées.

La transmission et l'aéro était semble-t-il un des "dada" de Colin Chapman.

Les boites évolueront dès la fin de la saison vers une version Lotus, semi auto et construite en allemagne. Mais je ne sais pas si ces modèles seront utilisés en course avant la Lotus 79.

Bon montage!

A+

Pascal :ph34r:

Link to comment
Share on other sites

Merci à tous pour ces infos :po

Pour la couleur des logos, je ne vois pas comment faire une JPS sans utiliser la planche Tabu :( Je me dis que peut être ca sera pas trop laid si deja les originaux sont pas or, ce qui semble être le cas. Si vous avez une meilleure idée ?

Pour la boite :

Merci Pascal pour ces éléments très intéressants :po. C'était un peu ce que je me disais intuitivement. Je pense que les FGA400 plus récentes ou reconditionnées doivent être plus foncées (comme sur la n°61) celles d'origines devaient être plus claires (magnésium). Par contre Tamiya préconise "metallic grey" et "gun metal + mat" (?) erreur ou encore une variante ? Voici une photo des deux types :

lo000.jpg

Merci pour la doc je suis preneur bien sûr afin de faire un choix correct (je te passe mon mail en mp ;))

A très vite pour le début du montage (j'ai attaqué la coque ce soir) !

Link to comment
Share on other sites

Voici pour commencer un rapide historique de la marque et du modèle 78 :

Lotus, est l'un des constructeurs les plus emblématiques d'automobiles de course. Non seulement par son palmarès, mais aussi et surtout par la passion et le génie de son fondateur Colin Chapman, ancien ingénieur de la Royal Air Force : déjà les ailes de la victoire. Présente en Formule1 de 1958 à 1994, l'écurie en écrira quelques-unes unes des plus belles pages. Les plus grands piloteront les Lotus : Jim Clark, Graham Hill, Jochen Rindt, Emerson Fittipaldi, Ronnie Peterson, Mario Andretti, Niki Lauda et j'en oublie. Mais c'est son incroyable capacité d'innovation et les révolutions techniques qui en découleront qui feront entrer Colin Chapman dans l'histoire de l'automobile : entre autre : le châssis monocoque (Lotus 25), le moteur porteur, déjà le fameux Cosworth, (Lotus 49) et l'utilisation de l'effet de sol (à partir de la Lotus 77).

En 1976, Lotus est mal en point, durement touché par le choc pétrolier, au niveau des ventes de modèles routiers, et qui vient de connaître plusieurs saisons difficiles en F1, faute d'argent (utilisation de la Lotus 72 de 1970 à … 1975). La nouvelle Lotus 77 s'avère décevante. Colin Chapman, décide alors, avec une de ses géniales intuitions, d'explorer la piste de l'effet de sol (est-ce son passé d'ingénieur de la RAF qui l'inspire ?) ; déjà étudiée par certains ingénieurs de la F1, mais sans concrétisation réelle. C'est une période ou l'aérodynamique en est encore à ses débuts en compétition automobile. Les ingénieurs de Lotus vont être parmi les premiers à utiliser une soufflerie (celle de l'Imperial College) pour valider leur concept : une carrosserie avec de larges pontons en forme d'aile inversée pour créer une dépression sous la voiture et la plaquer au sol (*). La lotus 78, la première "wing car", va naître. Le développement sera achevé fin 1976. La tenue de route est phénoménale. Mario Andretti, pilote metteur au point, dira d'elle : "C'est comme si elle était peinte sur la route". Elle va révolutionner la F1 et la faire entrer dans l'ère moderne, celle de "l'aéro".

lo004.jpg

La Lotus 78 exploite le concept effet de sol sur toute la surface inférieure de la voiture, qui a la forme d'une aile inversée dont le bord d’attaque est situé près de la route. Le bord de fuite, à l’arrière, étant au contraire plus haut pour faciliter l'écoulement de l’air. La forme des triangles de suspensions est optimisée, par rapport à la Lotus 77, pour bien dégager le flux d’air sous les pontons. Le reste la voiture est plus classique : fine coque en aluminium riveté, radiateur d'huile à l'avant, radiateurs d'eau dans les pontons, réservoir d'essence en position centrale, tout comme le moteur Ford Cosworth DFV). En terme de conception deux points sont néanmoins perfectibles : l'étanchéité des jupes latérales (c'est finalement le Lexan qui sera le matériau le mieux adapté) et la vitesse de pointe à cause d'un effet de sol trop fort à l'avant qui impose de plus braquer l'aileron arrière. Tout cela sera corrigé sur la Lotus 79 Championne du Monde en 1978.

lo005.jpg

La Lotus 78 (officiellement MK III) débute en compétition lors de la saison 1977. Ses débuts sont remarquables avec au volant Mario Andretti, mais le manque de fiabilité du nouveau Cosworth DFV, empêche Lotus et Andretti de gagner le titre mondial, qui revient finalement à Niki Lauda sur Ferrari, plus régulier.

En 1978, la Lotus 78 est à nouveau utilisée, dans l'attente de la sortie de la Lotus 79, qui n'apparaît que lors du 7ème Grand-Prix de la saison. Cette dernière exploite encore mieux l'effet de sol, grâce aux améliorations apportées au fonctionnement des jupes latérales, ce qui la rend particulièrement efficace. Elle remportera haut la main le Championnat du Monde 1978.

La 78 sera encore utilisé le reste de la saison 1978, en tant que voiture de réserve. Elle prendra son dernier départ lors du Grand Prix d'Italie aux mains de Ronnie Peterson, dont la 79 est tombée en panne. La fatalité voudra que ce dernier trouve la mort dans un accident juste après le départ. Un triste adieu à la course pour cette auto emblématique qui restera dans l'histoire d la F1 comme celle qui a ouvert une voie nouvelle.

(*) L'effet de sol :

Le profil en aile inversée combiné avec des jupes mobiles latérales au contact de la piste provoque une dépression sous la voiture (effet venturi) qui accélère le flux d’air. Cela induit une baisse de pression dans cette zone qui provoque un effet de succion (un peu comme une ventouse) qui plaque la voiture à la piste. En outre, bénéfice annexe, cet effet ne crée pas plus de traînée aérodynamique, contrairement aux ailerons. Les jupes et l'effet de sol vont permettre au fil des années des vitesses de passages en courbe de plus en plus vertigineuses, mais une jupe bloquée et c'est l'accident immédiat. Jugé trop dangereuses, les F1 à effet de sol seront interdites par FIA à partir de 1994.

A tout de suite pour le KR ;)

Link to comment
Share on other sites

Et voici le kit review :

Il s'agit de la réédition du kit Tamiya au 1/12, avec la planche de photodécoupe qui est "un vrai plus" au niveau des grilles et des dérives des ailerons. Le kit est très bien dans l'ensemble, mais par rapport à des productions plus récentes on constate de nombreuses marques d'éjection et des assemblages souvent excellents mais parfois moins précis (prise d'air par exemple). Mais nous verrons mieux cela en cours de montage.

La boîte est bien garnie : plus de 10 grappes noire et grise pour le chassis et la carosserie :

lo001.jpg

Ici les grappes du moteur et de la boîte, les jantes (chromées ?! ... direction bain de javel), les pneus et la visserie

lo002.jpg

La planche d'origine ... sans les JPS (... je ne reviens pas sur cette réglementation débile :() et la planche complète Tabu Design, dont la couleur m'a surpris mais qui n'est peut pas si à coté de la plaque (vaste débat, que j'ignorais, et dont vous avez un exemple en début du sujet :))

lo003.jpg

Après cette petite entrée en matière, le montage peut commencer ! :)

Link to comment
Share on other sites

Présentation très instructive (vraiment un génie ce Colin Chapman!!!!), KR non moins intéressant et maquette à la hauteur du défi.

Bref, je m'assoie (enfin pas trop longtemps non plus, j'ai des glaçons dans le Martini qui vont fondre), je regarde pour en prendre plein les yeux et de ce côté-là, je te fais confiance, Pierre :yep

Bon montage et surtout....................éclate toi bien!!!!

Link to comment
Share on other sites

Merci pour les encouragements :po Je vais essayer de proposer un wip assez concentré, pour le rendre plus agréable à suivre, en passant rapidement sur les phases classiques pour plus détailler les particulartiés et petites améliorations

Début par l'assemblage de la coque / réservoir

ajustages excellents, mais nombreuses marques d'éjection. j'ai poncé la plupart mais j'ai mis préféré mettre un morceau de carte plastique à l'avant pour lles masquer et avoir une meilleure jonction avec la pièce inclinée ajourée.

J'ai préféré assembler la coque complète (ici je diverge avec la notice) avant peinture, mais cela à deux conséquences : modifier la fixation des triangles et peindre et vernir une partie des flancs en noir brillant avant de peindre la coque ... gros masquage en perspectives. :)

Voici les opérations en quelques images :

lo006.jpg

lo007.jpg

lo008.jpg

Pour mémoire le système d'origine avec les ergots :

lo013.jpg

Et les pièces modifées, qui seront fixées avec un axe métallique :

lo009.jpg

Voilà pour le début. Maintenant : ajustage et apprêt pour toute la carosserie, avant peinture et décoration (pour tout faire en même temps que les flancs du chassis)

Link to comment
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Reply to this topic...

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...