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Les Grands Prix Moto


ferlau

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En attendant que Ferlau rentre, voilà quelques motos de 1955...

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1955 AGF (Guiller) 175 Bol d'Or (F)

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1955 AWO type 425 S (D)

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1955 Adler M250 RS (D)

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1955 Ducati 125 Gran Sport Marianna (I)

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1955 Jawa 500 Z-15 Grand Prix (CZ)

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1955 Moto Guzzi 500 V8 Grand Prix (I)

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1955 Moto Morini 175 Rebello (I)

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1955 Motosacoche 250 OPTI Bicylindre (CH)

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1955 NSU 250 Sportmax (D)

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1955 Parilla 175 Competizione Bialbero (I)

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1955 Rumi 125 Junior (I)

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1955 Yamaha 125 YA-1 Acatombo (J)

Bon ben j'ai quelques jours de vacances du coup !!!!

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j'ai fouillé dans mes archives aussi et je me suis aperçu que j'ai les mêmes que mickaelkeal donc.....

néanmoins je vais rajouter quelques docs sur la Guzzi V8.

grâce à Meg, que je remercie encore, à qui j'ai racheté le kit protar, j'ai fait quelques recherches sur internet et j'ai redécouvert une moto passionante:

guzzi V8 sans carénage

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moteur monté coté gauche

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le moteur seul

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petite fiche technique pour rappel:

V8, 500 cm3, 2x2 ACT, 75 cv à 13000 tr/mn, 8 carbus Del Orto de 20, boîte 5 vitesses, 145 kg, 280 km/h.

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  • 2 weeks later...

:po:whaou:

COUCOU, je suis revenu......

J'ai ENFIN trouvé le DVD indiqué par RV.

Pour tous ceux qui suivent l'historique, je ne peut que vous le conseiller. Vous verrez en action les pilotes et les machines dont vous avez vu les noms dans l'historique.

Soyez sages et à ce soir pour la suite :yep:héhé

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:po

Aller, fini les vacances, on se remet au boulot.

1956

125 cm3 : Carlo Ubbiali, en l’absence de toute opposition sérieuse, ne laisse qu’un GP sur six à la nouvelle Gilera bicylindre de Romolo Ferri et conserve logiquement son titre.

Classement championnat : cliquez ici

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125 MV à double arbre à cames en tête

250 cm3 : Les MV Agusta qui sont désormais de vraies 250 cm3, reprennent le flambeau. Ubbiali, Taveri et Colombo dominent largement la Moto Guzzi de Lorenzetti.

Classement championnat : cliquez ici

350 cm3 : Les Moto Guzzi de Lomas et de Dale réitèrent leur performance de l’année précédente, toujours devant la DKW de Hobl. Mais une MV Agusta laisse entrevoir de belles possibilités aux mains du jeune John Surtees, 22 ans, recruté en début d’année…

Lors du GP d’Allemagne à Stuttgart-Solitude , quatrième épreuve de la saison, John Surtees chute en 350 et se casse un bras. Sa saison est finie.

Lors du GP d’Ulster, Derek Hennett, le nouveau membre de l'écurie Moto-Guzzi, agé de 26 ans, trouve la mort lors de la course des 350.

La firme DKW, touchée par la crise, annonce son retrait des GP.

Classement championnat : cliquez ici

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Bill Lomas

500 cm3 : C'est sur le circuit belge de Floreffe, le 6 mai, que l'Ecossais Fergus Anderson trouve la mort au guidon d'une 500 BMW. Il avait 47 ans.

A la suite du mouvement de grève d’Assen l’année précédente, Duke, Armstrong et quelques autres sont suspendus pour six mois par la Fédération à compter du 1er janvier, et ils manquent donc les deux premiers GP.

Masetti, Colnago et Alfredo Milani, pour leur part, ne sont interdits de course que pour quatre mois et ne manquent aucune épreuve. Cela ne les empêche pas de se voir coiffés en fin de saison par Surtees, la révélation de MV.

Une mauvaise chute dans la quatrième GP (sur six) aurait pu lui jouer un tour, mais il a remporté les trois premières courses et se dispense de participer aux trois dernières.

Même le vice-champion est un « nouveau ». C’est le remarquable Walter Zeller, sur BMW, et tous les ténors habituels sont derrière lui.

Pierre Monneret se confirme comme le meilleur Français. Il finit quatrième du championnat sur sa GIlera officielle. Ce sera la meilleure performance Française pendant dix-huit ans….

Classement championnat : cliquez ici

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John Surteess - Walter Zeller - Geof Duke - Reg Armstrong - Umberto Masetti

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Walter Zeller sur BMW Rennsport à injection

Side-cars : 18 avril, Hockenheimring. Les sidecaristes Faust et Remmert ont un accident inexpliqué en effectuant les essais d'un nouveau side-car BMW. Karl Remmert, 31 ans, est tué sur le coup.

Willi Faust est gravement blessé et ne reviendra jamais en compétition.

Wilhelm Noll et Fritz Cron retrouvent leur titre perdu en 1955.

Classement championnat : cliquez ici

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J'ai bien compris que les vacances étaient finies pour moi aussi ....

Donc en 1956 on pouvait voir rouler:

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1956 Alcyon 175 Bol d'Or (F)

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1956 CZ 250 Type 853 (CZ)

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1956 DKW 350 trefle Trois Cylindres (D)

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1956 Gilera 125 GP (I)

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1956 MV Agusta 125 Bialbero Usine (I)

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1956 MZ RE 125 (D)

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1956 Mondial (F.B.) 125 Grand Prix (I)

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1956 Mondial (F.B.) 205 Bicylindre Grand Prix (I)

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1956 NSU 250 Sportmax (D

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:ouh:{

Désolé les copains, je n'ais pas pu mettre l'historique en ligne vendredi. :(

En effet, suite à un problème avec mon alimentation :bof , je n'avais plus de PC.

Après changement du boitier d'alim, je peux enfin réutiliser mon PC. :yep

Donc, ce soir, 1957 de vendredi + 1958 de ce soir, comme ça, pas de retard.

Encore pardon.

A ce soir...

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1957

Nouveau changement de circuit pour le GP d'Allemagne. Le Motodrom d'Hockenheim, seul du genre au Monde, ressemblait à l'époque à un gros haricot (le Stadium n'existait pas) et autorisait des vitesses inhabituelles. Bob McIntyre, au guidon de la Gilera-4, y réalise cette année un tour à 208 km/h sous la pluie

Le TT, né le 28 mai 1907, fête son Jubilée. Pour l'occasion, Bob McIntyre passe pour la première fois le "Ton", c'est à dire les 100 mph (160 km/h) de moyenne au tour.

Le pilote britannique Charlie Salt trouve la mort à 41 ans lors de la course du Senior TT

125 cm3 : La domination d’Ubbiali est battue en brèche par Tarquino Provini, il a 24 ans et court sur Mondial et son style est superbe.

En tentant de suivre la cadence, Renato Colombo, coéquipier d'Ubbiali et Taveri chez MV en petites cylindrées, trouve la mort lors de la course des 125 le 07/07 lors du GP de Belgique à Spa, dernière épreuve de la saison.

Ferri (Gilera) aurait pu.lui aussi donner la réplique, mais une mauvaise chutte en début de saison l’a écarté des circuits pour l’année.

Lors du GP d’Allemagne, première apparition de l'équipe MZ en 125, venue d'Allemagne de l'Est avec ses deux pilotes Fügner et Degner.

Classement championnat : cliquez ici

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Départ des 125 au TT. Cecil Sandford (29), Sammy Miller (4) et Carlo Ubbiali (6)

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Cecill Sandford Assen 125 cm3 en 1957

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TT 125 cm3. A l'arrivée, Provini et Ubbiali se serrent la main. Entre eux, Mme Provini.

250 cm3 : Cecil Sandford confirme le retour en forme des Mondial. Il devance en fin de saison les deux autres Mondial de Provini et de l’Irlandais Sammy Miller.

L’armada MV, emmenée par Chadwick, Colombo, Hartle, Taveri et Ubbiali, est laminée, et Sandford peut prendre sa retraite en fin de saison avec le sentiment du devoir accompli.

Classement championnat : cliquez ici

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A gauche 250 Mondial 1957. A droite, 125 Mondial 1956

350 cm3 : La menace DKW n’est plus de mise. La marque Allemande s’est retirée à la fin de 1956, terrassée comme tant d’autres par la crise que subit la moto.

Keith Campbell profite donc une dernière fois de la vélocité du monocylindre Guzzi, mais il est à la peine. Les Gilera 4 cylindres de Liberati et McIntyre se font de pluis en plus pressantes.

Classement championnat : cliquez ici

500 cm3 : Les trois usines italiennes sont bien décidées à en découdre cette année en engageant chacune trois pilotes permanents : Duke, McIntyre (remplaçant Armstrong, retraité) et Liberati chez Gilera, Campbell, Lomas et Dale sur la Guzzi V8 et Surtees, Masetti et Terry Shepherd chez MV.

Malheureusement, Duke et Lomas vont être sérieusement blessés à Imola, lors de la Shell Gold Cup et vont manquer une bonne partie de la saison.

Duke sera remplacé par Bob Brown

Zeller ne confirme malheureusement pas ses belles dispositions de l’année précédente. A la suite du décès de son frère, il est obligé d’abandonner la compétition en milieu de saison pour reprendre les affaires familiales, et jamais aucun pilote ne tirera un bon parti de la délicate BMW.

Du coup,les deux Gilera de Liberati et McIntyre s’imposent sans jamais avoir été sérieusement menacées par la MV de Surtees. La spectaculaire Guzzi V8, apparue en 1955, manque de mise au point et la 4 cylindres de la marque, sortie en 1953, n’a jamais confirmé les espoirs placés en elle.

Une nouvelle chute le 29/06 lors du Dutch TT à Assen, obligera Bill Lomas à mettre un terme à sa carrière.

A l'automne, les trois grandes marques italiennes FB-Mondial, Gilera et Moto-Guzzi annoncent conjointement leur retrait de la compétition.

La nouvelle est une surprise totale, surtout pour les pilotes qui sont informés par la presse de la perte de leur emploi.

On notera que le comte Agusta ne s'est pas associé à ce retrait.

La moto traverse dans toute l’Europe une zone de fortes turbulences.

Mondial ne vit pratiquement que du seul mécénat de son patron, Gilera comme Guzzi voient déjà leurs ventes décliner, aussi les mesures antimoto prises par le gouvernement Italien sont un bon prétexte pour quitter ces Grands Prix qui coûtent si cher.

Pour mieux souligner cet état de crise, le GP de France n’a pas lieu. La crise de Suez, qui a lourdement pénalisé les livraisons de carburant, a empêché son organisation.

La Grande-Bretagne, au moins autant impliquée que la France dans cette crise, a bien trouvé le moyen d’approvisionner l’Île de Man en essence.

Les français ne seraient-ils pas assez passionnés et motivés par la course ?

Classement championnat : cliquez ici

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500 Moto Guzzi 4 cylindres à moteur longitudinal et transmission par arbre, piolotée ici par Enrico Lorenzetti

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La 500 V8 reste le chef-d'oeuvre de Giulio Cesare Carcano.

Son palmarès restera assez mince, puisque l'usine n'achèvera pas sa mise au point.

L'AFFAIRE BRETT / LIBERATI

En 500, Libero Liberati franchit la ligne en vainqueur lors du GP de Belgique à SPA, mais le team Norton dépose une réclamation car l'Italien a pris la machine de Brown sur la grille. L'Italien est déclassé et la victoire va à Jack Brett et à Norton qui place pour la première fois quatre machines en tête d'un GP.

Pour la plupart des historiens, Brett aura donc remporté deux GP (après le GP de Suisse 500 en 1952) et Liberati 6 (Italie 350 en 56, Allemagne 350 et 500 en 57, Belgique, Ulster et Italie 500 en 57).

Maurice Büla contredit ces chiffres en affirmant que la FIM a, quelques années plus tard et dans l'indifférence générale, réintégré Libero Liberati dans sa victoire sur la piste.

Side-cars : Avec trois victoires consécutives, Fritz Hillebrand et Manfred Grunwald ont engrangé le maximum de points et sont donc assurés du titre.

Le BMW Rennsport avec son architecture idéale pour le side-car, dissuadera longtemps les concurents de s’y frotter. Seule l’usine Gilera tentera de lui opposer son 4 cylindres.

Après le retrait de Gilera,, plus aucun titre n’échappera au rennsport jusqu’à la fin …. 1973 !

Plus encore que les pilotes solo, les sidecaristes paieront un lourd tribut à leur passion.

Il faut dire qu’avec son vilebrequin longitudinal et sa transmission par arbre, le Rennsport crée des effets indésirables qui nuisent à la tenue de cap des attelages, et qu’il n’est pas toujours facile de maîtriser les embardées de ces engins.

Tout l’art du passager, baptisé « singe », consiste à compenser leur instabilité par ses accrobaties.

Le sidecariste allemand Josef Knebel se tue durant les essais du Dutch TT

Lors des essais d'une course sans importance à Bilbao, Hillebrand fait une sortie de piste et heurte un pilier de béton. Il est blessé mortellement. Manfred Grunwald sera lui aussi blessé mais s'en sortira.

Comme Hollaus en 1954, Fritz Hillebrand sera sacré champion du Monde à titre posthume.

Classementchampionnat : cliquez ici

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:po

Pour essayer de me faire pardonner, je vous mets la saison 1958 plus tôt que prévu. :siffle

1958

On peut considérer 1958 comme une saison de transition… sauf pour MV, qui se désolidarise de ses trois concurrents et, avec opportunisme, renforce même sa présence en GP. Elle n'engage d'ailleurs qu'un effectif réduit : Ubbiali et Provini pour les petites cylindrées, Surtees et Hartle pour les grosses. Elle reste la seule usine à proposer des contrats payants à ses pilotes, et truste en toute logique les quatre titres mondiaux solo. Cette performance se renouvellera en 1959 et 1960.

L’allure des motos a changé. Les carénages intégraux sont désormais interdits et l’on revient aux carénages classiques, les records du tour et les moyennes vont chuter, ce qui ne manque pas d’accentuer l’évident retour en arrière de cette saison bien morne

125 cm3 : Malgré l’embauche de Provini aux côtés d’Ubbiali, la tâche des MV n’est pas pour autant évidente, car une nouvelle marque italienne mène la vie dure aux motos du Comte Agusta. Elle s’appelle Ducati, et son moteur se distingue par sa distribution à trois arbres à cames en tête, avec rappel desmodromique des soupapes (sans ressorts).

C’est la signature de son sorcier, Fabio Taglioni, qui a débuté chez Mondial.

Au guidon des Ducati, Chadwick, Ferri, Gandossi, Spaggiari et Taveri n’ont pas du tout l’intention de s’en laisser conter. Mais, Alberto Gandossi, en tête du championnat, chute alors qu’il menait la course en Ulster, et le titre revient de peu à Ubbiali.

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L'épouvantail des MV : la nouvelle Ducati. Comme les Ferrari, les premières Ducati arboraient sur le réservoir un cheval cabré.

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Tarquino Provini sur 125 MV Agusta 1958

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Assen 125 cm3 : Ubbiali (1,MV), Taveri (8,Ducati) et Provini (2,MV)

250 cm3 : Provini et Ubbiali sur MV dominent la saison, mais l’ambiance dans l’équipe est détestable. Les deux pilotes se font, en piste et à la ville, une guerre impitoyable qui ne respecte pas toujours les formes sportives.

Du coup, l’Allemand de l’Est Horst Fügner (MZ) finit dauphin de Provini, à égalité de points bruts avec Ubbiali.

Aux places d’honneur, on remarque Emilio Mendogni, sur une nouvelle et prometteuse Morini.

A noter qu’au TT sur l’Île de Man on trouve, à la troisième place du Lightweight TT 250 un jeune anglais sur une NSU rachetée à Surtees. Il s'appelle Stanley Michael Bailey Hailwood et vient d'avoir 19 ans.

classement championnat : cliquez ici

350 cm3 : En l’absence de Gilera et Guzzi, MV parvient à ses fins grâce à Surtees et Hartle, qui terminent dans cet ordre. Derrière, c’est la fête des privés, et Duke, revenu sur Norton, remporte le seul GP qui échappe à Surtees.

Le 13 juillet, sur le circuit de Cadours en France, le champion du Monde 350 en titre,Keith Campbell trouve la mort. Il chute en 500 après avoir remporté la catégorie 350.

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500 cm3 : Scénario peu différent en 500. Si Duke impose sa Norton en Suède, Surtees gagne facilement toutes les autres courses.

Surtees met un point d’honneur, en 350 comme en 500, à réaliser des moyennes généralement supérieures à celles des années précedentes, et son équipier John Hartle ne suit pas facilement le rythme. MV ne relâche pas son effort et développe une 500 à six cylindres, qu’on ne verra fugitivement qu’à Monza.

Classement championnat : cliquez ici

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John Surtees - John Hartle - Geoff Duke

Side-cars : Du "BMW-Quartet" il ne reste que Schneider qui semble pouvoir dominer la saison sans gros problèmes.

Avec trois victoires sur quatre GP, l’équipage Allemand Walter Schneider et Hans Strauss remporte le titre mondial.

Le monde du sidecar est en deuil. Le sidecariste français Jacques Drion et sa passagère allemande Inge Stoll ont trouvé la mort sur le circuit tchèque de Brno-Masaryk le 24 août.

Les parents d'Ingeborg Stoll-Laforge couraient eux-même en sidecar, lui au guidon et elle dans le panier, dans les années 30.

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Jacques Drion et Inge Stoll se dirigent vers la ligne de départ du TT .

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Bon, je sens que ça va être à moi.....

Avec quelques machines de 1957:

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1957 BMW 500 RS Side-car (D)

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1957 Ducati 125 GP Bialbero Client (I)

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1957 Gilera 175 Formule 2 (I)

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1957 Gilera 350 Quatre Cylindres (I)

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1957 Gilera 500 GP (I)

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1957 KTM 125 Double Arbre (A)

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1957 MV Agusta 350 Bicylindre Grand Prix (Proto) (I)

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1957 Mondial F.B. 250 Grand Prix Monocylindre (I)

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1957 Norton 350-500 Manx (GB)

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Et puis comme Ferlau est pressé de continuer, voici quelques machines de 1958.....

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1958 Ducati 125 Grand Prix Desmodromique (I)

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1958 Ducati 175 Bicylindre Double Arbre (I)

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1958 MV Agusta 500 GP 6 Cylindres (I)

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1958 P.P. Roussey 175 Bol d'Or !!!! (F)

Eh oui, à l'époque, il y avait une catégorie scooter dans l'épreuve du Bol d'Or!!!! Imaginez les différences de vitesses qu'il pouvait y avoir entre ces catégories, et les problèmes que ça pouvait poser.... Sans compter sur le confort plus que relatif que devait offir ces engins!!!!!

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:po

Toujours d'accords pour qu'on continue ???

1959

Mv-Agusta reste la seule usine à soutenir régulièrement les championnats du monde. « Le Continental Circus » (c’est ainsi que les Anglais ont baptisé le milieu des GP) mérite plus que jamais son surnom. C’est devenu un club de clochards, de nomades miséreux, de marginaux un peu suicidaires, qui survivent en participant à des courses internationales plus nombreuses et mieux dotées que les GP.

Ils plantent leur chapiteau chaque samedi sur une scène différente, puis démontent la tente le dimanche soir et poursuivent leur errance jusqu’au circuit suivant.

La Fédération sait bien que la carotte d’un titre mondial permet de faire courir les pilotes au rabais, et c’est une aubaine pour les organisateurs de GP, ceux dont les fédérations nationales noyautent la FIM.

La presse se désintéresse de ces courses en apparence peu palpitantes, hantées par un matériel vieillissant.

La FIM vient juste de transférer son siège à Genève, pour souligner sa nouvelle volonté mondialiste. Dès 1961 sera d’ailleurs organisé un premier GP hors d’Europe, celui d’Argentine. La FIM se montre donc accueillante pour un nouveau constructeur, venu d’un pays lointain, capable de donner une nouvelle impulsion à ses pauvres GP.

Honda débarque au TT en mai 1959 avec une armada de quatre pilotes nippons( Giichi Suzuki, Junzo Suzuki, Naomi Taniguchi et Teisuke). On n’a jamais vu ça en Europe. Les motos ressemblent un peu à des NSU, mais ce sont des bicylindres à quatre soupapes par cylindre. Les pilotes souffrent sur ce circuit exigeant. Quand aux machines, à vrai dire pas très performantes, elles sont fiables.

On ne reverra pas les Honda de la saison, mais elles ont fait forte impression, ne serait-ce que pour leur exotisme.

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L'invincible armada officielle MV en 1959

De gauche à droite, Hartle, Ubbiali, Libanori, Venturi, Provini, Milani, Ernesto Brambilla et Surtees

125 cm3 : MZ a engagé Taveri pour épauler ses pilotes peu expérimentés. Lors du GP de Belgique Degner et Fügner, les officiels MZ, chutent aux essais. Si Degner n'est pas sérieusement blessé, pour Fügner, ce sera la fin de sa carrière. MZ confiera sa moto à divers pilotes occidentaux jusqu'à la fin de saison (Minter, Hocking, Robb).

Conflit chez MV : Provini avait demandé à participer au GP d'Ulster pour défendre ses chances face à Ubbiali, mais MV, assurée de tous les titres en petites cylindrées (et voulant peut-être favoriser Ubbiali ?), a refusé. Provini mécontent rompt son contrat et quitte définitivement MV Agusta..

En fin de saison, Ubbiali garde sa couronne et, si le calme ne règne pas dans le stand qu’il partage avec Provini, au moins les habitudes sont-elles respectées.

La principale opposition est venue de Hailwood, désormais sur une Ducati, et d’Ernst Degner, aux commande de la MZ Est-Allemande.

A Monza, pour le dernier GP de la saison Ernst Degner rermporte son premier Grand-Prix. Les Italiens en sont tellement surpris qu'ils n'ont même pas l'hymne national Est-allemand.

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La toute première Honda de GP, la 125 RC 142 de 1959

250 cm3 : Ubbiali domine bien son sujet et reprend l’avantage sur Provini en fin de saison. Tous les deux pilotent la nouvelle MV bicylindres apparue en cours d’année, inspirée d’une Mondial expérimentée en 1956. Mais Gary Hocking et Ernst Degner sont toujours menaçants sur les MZ.

Classement championnat : cliquez ici

350 cm3 : Pas de problème pour Surtees, qui gagne les six GP de l’année. Même son équipier John Hartle n’y peut rien. Derrière, on ne trouve que des Norton et AJS à bout de souffle, condamnées à la figuration.

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500 cm3 : Même scènario en 500, puisque « Big John » empoche les sept courses comptant pour le championnat. Remo Venturi, lui aussi sur MV, lui donne parfois la réplique, sans grand espoir. Le reste du plateau n’est là encore constitué que de monocylindres Anglais, à l’exception de sporadiques performances de Dickie Dale avec la BMW.

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Remo Venturi - Dickie Dale

Side-cars : Pour cette saison le sidecariste Edgar Strub a changé de passager. C'est désormais le Suisse Joseph Siffert, par ailleurs pilote de 350, qui occupe le panier. Siffert sera plus connu une dizaine d'années plus tard comme pilote de Formule 1.

Walter Schneider et Hans Strauss fêtent leur second titre de champion du Monde de Side-car. Ce sera leur dernier titre, ils se retirent de la compétition.

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Sachsenring 1959. Le champion Suisse Florian Camathias et Hilmar Cecco

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