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Les Grands Prix Moto


ferlau

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COUCOU, ME REVOILOU !!!!!

On perd pas de temps, on enchaîne direct... :lol

1964

Cette nouvelle année voit le retour en force de Honda et l’arrivée spectaculaire de Yamaha au meilleur niveau. Cette fois les trois constructeurs japonais sont présents en Grand-Prix.

Honda : Redman, Taveri, Bryans, Beale, Takahashi, Kasuya en 50, 125, 250 et 350.

Suzuki : Anderson, Perris, Schneider, Degner (quand il sera rétabli), Morishita, Itoh en 50, 125 et 250.

Yamaha : Read, Duff, Robb, Hasegawa en 125 et 250

.

Les Européens auront fort à faire pour contrer la "marée jaune" :

Aermacchi (G. Milani, Pasolini en 250.350), Benelli (Provini en 350), Bianchi (Venturi en 350), Bultaco (Torras en 125), CZ (Malina en 125.250.350), Derbi (Busquets, Nieto en 50), EMC (Avery en 125), Jawa (Havel en 350.500), Kreidler (Anscheidt, Taveri en 50), Morini (Agostini en 250), MZ (Shepherd en 250), MV Agusta (Hailwood en 350.500)

50 cm3 : Anderson est menacé jusqu’au bout par l’Irlandais Ralph Bryans. Honda a pourtant boycotté le premier GP à Daytona, officiellement pour de sombres histoires de primes insuffisantes. En fait, il semble que les Honda n’étaient pas encore prêtes, en plein mois de janvier. Bryans a donc laissé place à Anderson et à deux autres Suzuki sur le podium de cette épreuve.Le dernier GP, disputé à Suzuka et remporté par Bryans devant trois Honda, ne sera pas comptabilisé pour le championnat, en raison d’un nombre insuffisant de partants.

Pour de petites usines comme Derbi ou Kreidler, le déplacement en Extrème-Orient était trop coûteux, d’où ce plateau maigrelet. Du coup, Hugh Anderson (Suzuki) en profite pour empocher le titre. La course des 50 cm3 du GP d’Espagne voit les débuts en GP du jeune (17 ans) Espagnol Angel Nieto-Roldan et ses 2 premiers points.

Classement championnat : cliquez ici

125 cm3 : Les 4 cylindres Honda de Taveri et Redman surclassent les twins Suzuki. Taveri remporte finalement le titre en fin de saison.

Classement championnat : cliquez ici

250 cm3 : Shepherd (MZ) enlève le premier GP, Provini (désormais sur la Benelli 4 cylindres) remporte le deuxième, Read (Yamaha) empoche le troisième, et Redman ne peut enfin savourer la victoire qu’à la quatrième épreuve.

C’est trop tard, et Read sur une Yamaha ultrarapide va dominer la fin de la saison. En catastrophe, Honda dévoile sa botte secrète à Monza, dans l’avant-dernière épreuve de la saison. Une six cylindres. La moto, hâtivement assemblée et essayée au Japon, a pris l’avion en cabine avec ses « cornacs ». On n’a même pas eu le temps de l’enregistrer en soute !

Mais sa mise au point est insuffisante, et, au soir de ce GP d’Italie, le titre mondial est envolé.

A noter lors du GP d’Allemagne, les premiers points en championnat de Giacomo Agostini

Classement championnat : cliquez ici

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Clermont 1964. Une rare image de la 250 Suzuki 4 cylindres.

L'Autrichien Bertie Schneider la hissera dans cette course à la 3 ème place, le meilleur résultat de cette machine.

350 cm3 : Redman (Honda) se console en remportant les huit GP de l’année. Comme Hailwood l'an passé au Sachsenring, Jim Redman obtient le triplé 125-250-350 lors du GP d’Assen. L’Anglais Vernon Cottle trouve la mort lors du GP de Suède à Imatra.

Classement championat : cliquez ici

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Clermont 1964. Les paddocks de l'époque, si lointains de ceux d'aujourd'hui

500 cm3 : Hailwood (MV-Agusta) survole avec facilité la catégorie et remporte un nouveau titre. Par ailleurs il se classera 19ème du championnat du Monde des conducteurs de Formule 1 remporté par John Surtees.

Classement championnat : cliquez ici

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Spa 1964 en 500, Hailwood et la MV-Agusta, encore souveraine

Side-cars : une fois de plus les Suisses n'ont pas été assez réguliers pour empêcher Max Deubel et Emil Hörner de coiffer leur quatrième couronne mondiale et d'égaler ainsi Eric Oliver.

Classement championnat : cliquez ici

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Max Deubel à Spa en 1964. Les deux personnages peints à l'avant du carénage ont toujours distingués l'attelege de Deubel

La suite au prochain épisode...... :yep

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Retour au taf !!!!!

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1964 Bianchi 500 Grand Prix (I)

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1964 CZ 125 Bicylindre Grand Prix (CZ)

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1964 Honda 125 RC 146 (J)

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1964 Mondial 125 Villa (I)

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1964 Moto Morini 175 Double Arbre JP Beltoise (I)

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1964 Vostok 500 Grand Prix (URSS)

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1964 BMW 500 Rennsport Atellé (D)

La suite au prochain épisode !!!

Edited by mickealkeal
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Bon, on continu avec une nouvelle année.

1965

50 cm3 : Ralph Bryans tient sa revanche. Bien qu’elle soit nettement plus tardive que l’année précédente (elle est disputée le 20 mars), Honda boycotte à nouveau la course d’ouverture à Daytona. Mais les deux Honda de Bryans et Taveri sont au dessus du lot et relèguent Anderson à la troisième place en fin de saison. Suzuki réagit en embauchant Anscheidt pour le dernier GP au Japon.

Derbi et Kreidler, incapables de suivre la cadence annoncent leur retrait des GP

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Le 50 Honda bicylindre RC 115 de 1965.

Imaginez deux pistons d'à peine 3 centimètres de diamètre et quatre soupapes au-dessus de chacun d'eux, le tout hurlant à plus de 20 000 tr/mn.

Apréciez aussi le frein avant de vélo, à patins ...

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1965 Spa en 50 cm3. Sur la ligne de départ, Toshio Fujii (34), Hugh Anderson (10), Mitsuo Itho (2), Luigi Taveri (8), Ralph Bryans (20) et Ernst Degner (32).

125 cm3 : Anderson et Perris reprennent la main, grâce à leur nouveau twin à refroidissement liquide. C’est même Derek Woodman (MZ), qui complète le podium de fin de saison. Du coup, Honda lance une toute nouvelle machine pour le dernier GP à Suzuka, une cinq cylindres ! La saison de Suzuki n’est gâchée que par la nouvelle chute de Degner, au GP d’Italie. Cette fois, neuf mois d’hôpital mettront un terme définitif à sa carrière.

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250 cm3 : Rien à faire contre Read et Duff sur leurs Yamaha. Redman et la Honda 6 sont relégués à la troisième place en fin d’année, et Honda fait appel à Hailwood en renfort, pour le GP du Japon. Il ne sera pas de trop. Yamaha a présenté six semaines plus tôt au GP d’Italie une arme de guerre qui promet d’être redoutable, une quatre cylindres à refroidissement liquide. Où s’arrêtera l’escalade ?

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350 cm3 : La catégorie reste la propriété de Redman et sa Honda, malgré l’apparition d’une nouvelle recrue chez MV, le jeune Giacomo Agostini, 23 ans. Ce petit prodige se permet de remporter trois GP, contre un seul à son équipier Hailwood, et ce grâce à une toute nouvelle monture, une tricylindres très compacte, qui lui permet de menacer Redman jusqu’au bout.

Honda ne tarde pas à réagir. Il lance au Japon, pour le dernier GP, une version « gonflée » de sa 250 six cylindres, qui pourrait lui redonner une longueur d’avance en cas de besoin.

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Hailwood - Agostini

500 cm3 : La catégorie reste comme il se doit le domaine réservé de Hailwood, mais son jeune équipier ne tarde pas à lui faire de l’ombre. Le comte Agusta aimerait bien remporter ce titre, qui reste le plus prestigieux, avec un pilote Italien. Hailwood a compris le message. En fin de saison, il signe chez Honda.

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Hailwood MV-Agusta

Side-cars : Le Suisse Fritz Scheidegger et son passager anglais John Robinson sont enfin champions du Monde.

Florian Camathias, le fougueux sidecariste Suisse trouve la mort lors d'une course à Brands-Hatch le 10 octobre 1965. Son père s'était déjà tué en course dans les années 20.

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J'ai la même photo de la Vostok mais moi, ils disent que c'est une 500....????? :(

Et tu as raison, la confusion vient du fait que les deux catégories utilisaient souvent le même chassis, et que les deux motos étaient présentées ensemble sous la même dénomination.... J'ai modifié !!!

Bon à moi maintenant....

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1965 Bultaco 250 TSS (E)

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1965 Harley Davidson 750 KR TT (USA)

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1965 MV Agusta 125 Course Deux Temps (I)

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1965 Montesa 250 Impala Sport (E)

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1965 Royal Enfield 250 GP 5 (GB)

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1965 Velocette 500 Thruxton Speciale Leconte (GB)

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Je vois que le sujet ne s'éssouffle pas trop alors, on en remet une petite couche avec :

1966

Cette année, Honda monte au zénith. La firme a en effet décidé de disputer toutes les catégories et, en toute simplicité, de les remporter toutes. Le plus incroyable, c’est que ce projet va (presque) se réaliser.

Depuis 1907, le TT s'est presque toujours déroulé au mois de juin. Cette année toutefois, une grève des marins britanniques oblige les organisateurs à reporter leur épreuve à la fin août.

Le GP du Japon connait un nouveau circuit, le circuit du Mont-Fuji .Honda boycotte cette épreuve en avançant des raisons de sécurité (en fait le circuit de Suzuka lui appartenait).

50 cm3 : Ralph Bryans a tout pour parvenir à ses fins. Il mène au classement provisoire avant le dernier GP. Or Honda décide de boycotter cette course, certe sisputée au Japon mais au Mont-Fuji et non sur son circuit fétiche de Suzuka. Du coup, quatre Suzuki figurent aux quatre premières places, et le titre des pilotes est attribué à Anscheidt, arrivé deuxième de cette ultime épreuve. D’autant plus rageant que, à Assen, Taveri l’avait emporté devant son équipier Bryans. S’il l’avait laisser passer (mais pouvait-on alors deviner ce qui se déroulerait par la suite ?), Bryans coiffait sa deuxième couronne sans discussion !

Honda se console avec le titre par marques.

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Hockenheim 1966 50 cm3. Anscheidt et le twin Suzuki s'envolent vers la victoire.

125 cm3 : Pas de discution, la nouvelle Honda cinq-cylindres est un petit bijou dont Taveri tire le meilleur parti. Seuls Bill Ivy et sa Yamaha bicylindre se maintiennent parfois dans le rythme. Les techniciens de Suzuki, accaparés par le développement d’un important modèle de série (la T 500), ont dû se détourner momentanément des machines de course. Cela avait déjà été le cas en 1964, avant le lancement de la T 20.

Le Japonais Toshio Fuji, pilote d'usine Kawasaki, quatrième constructeur japonais à se lancer en GP, trouve la mort lors des essais des 125cc au TT.

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Luigi Taveri et la 125 Honda de 1966. Premier cinq cylindres en ligne réellement opérationnel.

250 cm3 : Hailwood est au dessus du lot, et son équipier Redman comme la Yamaha de Phil Read sont le plus souvent battus à la régulière. Cela dit, le rythme est hallucinant, et cette saison est probablement la plus relevée qu’on ait connue depuis longtemps.

Tarquinio Provini (Benelli) sera victime d'un accident aux essais du TT. Gravement touché au dos, il devra renoncer à poursuivre une carrière déjà bien remplie. Il fondera une firme de maquettes de motos de course sous le nom de PROTAR.

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350 cm3 : Hailwood ne rencontre guère plus de difficultés. L’agile tricylindre MV d’Agostini reste un peu tendre face à sa puissante Honda à quatre cylindres.

Après le GP d’Ulster, Mike Hailwood compte six victoires pour six résultats comptés et le titre 350 ne peut lui échapper.

L'Anglais peut en plus devenir le premier pilote à obtenir trois titres la même année, il lui suffit pour cela de finir 2ème en 500 cc, si Agostini gagne à Monza.

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Clermont 1966 en 350 cm3. Hailwood (2) et Agostini (6) en posture de dépasser Redman (1)

500 cm3 : Redman démarre très fort avec deux victoires sans bavures sur la nouvelle Honda à quatre cylindres, mais il chute dans la troisième épreuve, sous la pluie, à Spa. Sa carrière est terminée, et c’est une catastrophe pour Honda, obligé de faire appel à Hailwood dans cette catégorie, en plus des 250 et 350. Or la 500 Honda, qui convenait parfaitement à Redman, ne satisfait pas l’Anglais.

A l’issue d’une fin de saison palpitante, durant laquelle Hailwood enlève trois GP et Agostini deux, c’est finalement l’Italien, sur sa nouvelle tricylindre, qui coiffe sa première couronne mondiale. C'est le premier titre Italien en 500 depuis celui de Liberati en 1957. Mais Hailwood n’a pas démérité. C’est sa mécanique qui l’a trahi dans la dernière épreuve, en Italie. Honda décroche tout de même le titre par marques.

Trois titres pour ses pilotes mais cinq titres par marques, cela ne s’était jamais produit et ne se reproduira jamais. Honda n’a pas manqué sa saison !

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Giacomo Agostini - Mike Hailwood - Jack Findlay - Jim Redman

Side-cars : Au soir du Dutch TT à Assen, Fritz Scheidegger et John Robinson ont déjà fait le plein avec une troisième victoire. Comme trois résultats seulement sont comptés, ils sont assurés de conserver leur titre

Lors du TT sur l’Île de Man, Fritz Scheidegger sera dans un premier temps déclassé pour des raisons techniques. Il sera réintégré en octobre lors du congrès de la FIM à Varsovie. C'était la première disqualification au TT depuis celle de Pietro Ghersi en 1926 !

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Clermont 1966. Scheidegger et Robinson en pleine dérive.

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Pas le temps de souffler pour mettre les machines de 1966 !!!

Alors voilà :

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1966 Bridgestone 50 EJR-II (J)

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1966 Bultaco 250 Metrella (E)

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1966 Honda 125 5 Cylindres RC 149 Grand Prix (J)

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1966 Honda 250 RC 166 Six cylindres (J)

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1966 Honda 50 Twin RC 116 (J)

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1966 Honda 500 RC 181 (J)

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1966 Kawasaki 125 KA-1 Grand Prix Dave Simmonds (J)

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1966 Mondial 50 Record (I)

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1966 Suzuki 125 RT 66 (J)

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Voilà, voilà, j'arrive ......

1967

Après l’exploit de l’année précédente, Honda lève un peu le pied et se désengage des petites cylindrées, où ses quatre-temps apparaissent désormais limités en performances pures.

50 cm3 : C’est sans grandes difficultés que les trois pilotes Suzuki, Hans-Georg Anscheidt, Yoshimi Katayama et Stuart Graham (le fils de Leslie), s’imposent dans cet ordre, à une cadence relativement modeste.

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125cm3 : Avec la Yamaha quatre cylindres apparue en fin de saison précédente, Bill Ivy survole le championnat devant Read. Les twins Suzuki sont distancés, et cette marque lance d’ailleurs sa propre quatre cylindres lors du dernier GP au Japon.

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250 cm3 : Le duel entre Hailwood (Honda 6) et Read (Yamaha 4) est fantastique. Leurs batailles sont terribles, le rythme échevelé, et leurs lieutenants, Bryans pour Hailwood et Ivy pour Read, ont parfois du mal à suivre. Le suspense est haletant puisque, dans le dernier GP, la Honda de Hailwood comme les Yamaha de Read, Ivy et Hasegawa cassent toutes en vue de l’arrivée !

Au bilan de la saison, Hailwood sort vainqueur de ce duel de titans, mais de justesse. Si Read a marqué plus de points, Hailwood a gagné une course de plus, et le décompte des points, qui favorise le panache, lui offre le titre.

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Clermont 1967 en 250. Hailwood, en dépit d'un arrêt au stands a rejoint les deux Yamaha d'Ivy (8) et Read (3).

Il va les doubler, avant de devoir passer ses vitesses à la main et de finir lointain troisième.

350 cm3 : La situation est plus limpide en 350. La nouvelle six cylindres Honda de Hailwood est souveraine et même Agostini ne peut rien faire.

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Mike Hailwood

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Giacomo Agostini

500 cm3 : Ce que Hailwood veut vraiment, c’est enfin l’emporter en 500. Et cette saison sera sans doute le sommet d’une époque.

Les deux meilleurs pilotes du monde, au guidon de machines exeptionnelles, jettent toutes leurs forces dans la bataille. Et, une fois de plus, c’est Agostini qui l’emporte. Ils ont l’un et l’autre remporté cinq des dix courses du programme, et encore une fois la mécanique abandonne l’Anglais au plus mauvais moment.

Mais le record du tour de Hailwood au TT ne sera battu qu’en 1975, et par une 750. On saisit l’intensité de leur match…

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Agostini et sa MV-Agusta

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Hailwood et la Honda RC 181

Side-cars : Le 26 mars 1967, le champion du Monde de Sidecar Fritz Scheidegger trouve la mort sur le circuit anglais de Mallory Park. Son passager, John Robinson, s'en sortira vivant.

La disparition de Scheidegger et le retrait de Deubel laissent le champs libre aux "jeunes" loups du Sidecar allemand : Georg Auerbacher (37 ans), Klaus Enders (30 ans), Siegfried Schauzu (28 ans) qui se partageront les victoires cette année.

Klaus Enders et son passager Ralf Engelhardt remportent le titre avec cinq victoires.

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Mine de rien, ça a l'air de plaire ce truc...Dis donc mon petit mick, on dirait qu'on a du succès ???

J'en profite pour vous inviter à mettre toutes photos que vous jugerez utiles à rajouter.

Si vous avez des renseignements, ou des photos sur d'autres évènements, comme le "Bol d'Or", les "24 H du Mans Moto", n'hésitez pas. Plus on aura de docs et plus ce sera mieux.

Aller, à mercrdi soir pour une nouvelle année (kiki, j'essayerais de mettre l'histo en ligne plus tôt :ange )

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1968

Coup de tonnerre. A l’issue de son congrès d’octobre 1967, la FIM annonce l’entrée en vigueur de nouveaux règlements techniques.

A partir de 1969, les 50 cm3 seront limités à un cylindre et les 125 cm3 à deux cylindres, avec des boîtes à six rapports maximum. Suzuki peut remiser au placard son 50 tricylindre à quatorze vitesses que Katayama et Anscheidt ont secrètement essayé durant l’hiver.

A compter de 1970, les 250 cm3 subiront le même sort que les 125, et les 350 comme les 500 n’auront pas droit à plus de quatre cylindres, toujours avec des boîtes à six vitesses.

Depuis 1965, le président de la FIM est un Espagnol. De là à croire qu’il entend ainsi favoriser ses constructeurs nationaux, Bultaco, Derbi, Montesa et Ossa, condamnés à la figuration par la domination japonaise, il y a un pas … à ne pas franchir. Car ces nouveaux règlements, très honnêtement, arrangent tous les constructeurs. Les Européens, bien sûr, marginalisés par une telle débauche de moyens, mais aussi les Japonais, qui se sont essoufflés dans cette guerre extrèmement coûteuse et n’ont plus grand-chose à prouver. Le marché Européen leur est acquis, ils ont plutôt intérêt maintenant à se tourner vers les Etats-Unis.

Fin février la nouvelle tombe : Honda abandonne la compétition après sept saisons de GP, 138 victoires dans les cinq classes solos, 16 titres pilotes et 18 titres constructeurs.

Honda a atteint les sommets en moto et souhaite s'investir totalement en F1 (notamment avec John Surtees) pour soutenir sa production automobile. Les pilotes Honda, Hailwood et Bryans, recevront des machines pour les courses hors championnat mais ne devront pas courir en Grands-Prix.

L'usine Suzuki n'attendra pas longtemps pour annoncer elle aussi son retrait. Anscheidt et Graham recevront des machines d'usine mais devront les préparer seuls.

Seule reste Yamaha qui continue à engager ses 4-cylindres aux mains de Read et Ivy.

Pour éviter une lutte fratricide, l'usine a attribué les titres à l'avance : les 125 pour Phil et les 250 pour Bill.

Le GP de France, prévu le 26 mai à Charade, est annulé en raison des "évènements" se déroulant en France à cette époque.

50 cm3 : Anscheidt a conservé sa machine de l’année précédente et court en « privé ». Il s’adjuge le titre, mais sans grande opposition puique seuls quelques Kreidler, les deux Derbi et le Jamathi Néerlandais sont en mesure de lui donner la réplique. A Montjuich, dans le GP d’Espagne, il gagne à une moyenne inférieure de 6 km/h à celle de l’année précédente, elle-même inférieure à celle de 1966.

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125 cm3 : Yamaha a conclu un pacte entre ses deux pilotes. Le titre reviendra à Phil Read. Bill Ivy joue le jeu. Il ne remporte deux GP qu’en raison des chutes de son équipier. Leurs faire-valoir, à distance, s’appellent Anscheidt (avec sa Suzuki bicylindre de l’année précédente. La quatre cylindres a été rangée au musée), Canellas, Molloy et Robb (Bultaco), ou Bartusch, Rosner et Szabo (MZ).

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Mécanos e l'usine Yamaha à l'ouvrage sur la 125 RA 31 à 4 cylindres

250 cm3 : Pacte inverse. C’est Ivy qui doit l’emporter. Mais, certainement floué par l’issue de la saison précédente, sans doute également assuré d’une relative impunité puisque Yamaha vien à son tour d’annoncer son retrait pour 1969, Read décide après six GP de s’attaquer au titre pour son propre compte. Il sait que, en 1969, aucune usine ne sera plus en position d’embaucher qui que ce soit. Tout le monde se retrouvera à égalité. Alors, autant jouer sa carte et profiter tout de suite de l’opportunité qui se présente.

A ce stade de la saison, Ivy possède 32 points, Read 28, et les deux pilotes ne se sont déjà pas fait de cadeaux. Le record du tour d’Ivy au TT, qui tiendra dix ans, en témoigne.

Comme en 67, le championnat 250 se termine sur le tapis vert : Read et Ivy sont à égalité tant en points nets (52) que bruts (46). Ils ont également réalisé les mêmes places : 5 victoires et 2 secondes places. Le jury de la FIM tranchera en comparant leurs temps respectifs dans les courses qu'ils ont tous deux fini (Assen, Sachsenring, Brno et Monza). Phil Read l'emporte pour deux minutes, cinq secondes et trois dixièmes.

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Assen 1968 en 250. Pasolini et la Benelli

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250 Yamaha RD 05 de 1968. Là ou Suzuki a échoué, Yamaha a réussi. Domestiquer la surpuissance d'un quatre cylindres deux temps

350 cm3 : Agostini et sa MV sont imbattables. Malgré tout son talent, Renzo Pasolini, le successeur de Provini sur la Benelli 4, n’a pas les moyens de le contrer.

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Carruthers - Findlay - Pasolini

500 cm3 : « Ago » s’adjuge également tous les GP du championnat, puisque les nouveaux twins Italiens, Paton et Linto, manquent de fiabilité et que les monos Anglais sont dépassés en performances. Agostini met un point d’honneur à améliorer, sur un même circuit, les moyennes de l’année précédente, et ce sera encore le cas les saisons suivantes.

C'est encore sur la "boucle sud" du Nürburgring que se déroule le GP d’Allemagne. Les nombreux spectateurs bivouaquant dans les bois autour du circuit provoquent un incendie qui oblige les organisateurs à stopper la course des 500 au bout d'une heure (juste à temps pour valider la course).

Hailwood de retour ! Les organisateurs italiens ont demandé au Comte Agusta de prêter des machines à Mike Hailwood. L'Anglais fait les essais mais refuse de jouer le jeu d'Agostini et claque la porte de la scuderia. Benelli le récupérera in-extremis et lui confiera la 500-4. Une chute au troisième tour terminera la dernière prestation de Mike Hailwood en Grands-Prix.

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Stanley Michael Bailey Hailwood :

Après quelques courses hors championnat, il se tournera définitivement vers l'automobile et deviendra champion de F2. Passé en F1 sous la houlette de John Surtees. Sa carrière en F1 se terminera par un accident au GP d'Allemagne 1974.

Il reviendra alors au TT pour y remporter ses 13 et 14èmes victoires : en 1978 en TTF1 (Ducati) et en 1979 au Senior (Suzuki).

Il trouvera la mort sur la route le 23 mars 1981.

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Agostini et la MV-Agusta

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Jack Findlay et la Matchless G50

Side-cars : Helmut Fath, revenu péniblement à la compétition depuis deux ans après son terrible accident de 1961, remporte au GP d’Allemagne sa première victoire depuis cette année-là.

C'est surtout la première victoire non BMW depuis le GP d'Espagne 1964. Depuis sa première victoire en 1954, la BMW n'a été battue que quatre fois : deux fois en 56 et 57 par la Gilera de Milani, une fois en 62 par la BSA de Chris Vincent et une fois en 64 par la Gilera de Camathias.

Les lettres URS sont celles apposées sur les plaques des voitures du village d'Ursenbach où vit Fath (certains diront qu'elles signifient über RennSport - au dessus du Rennsport de BMW.

Huit jours après leur première victoire, les Allemands Johann Attenberger et Josef Schillinger sont victimes d'un accident mortel dans le dernier tour de la course alors qu'ils bataillaient en tête avec Auerbacher.

Une manche supplémentaire a été organisée dans le cadre d'une épreuve du championnat d'Allemagne pour compenser l'annulation de l'épreuve de sidecars du GP des nations.

Lors de cette épreuve, Rolf Schmid, le passager d'Otto Kölle trouve la mort. Helmut Fath a donc réussi son pari de reprendre son titre mondial après huit ans avec un side de sa propre conception (c'est la première fois en moto) et Wolfgang Kalauch obtient son premier titre.

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