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projet n°2


lolo

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Jaguar XJ-S V12 - 1/24 - Hasegawa.

Avec une carrière commencée au milieu des années 70, et qui se finira en

1996 par l'apparition de sa remplaçante XJ8, la Jaguar XJ-S aura traversé

les années 80 avec la nonchalance aristocratique d'une grande dame du monde

automobile, c'est-à-dire sans prendre une ride.

Cette mal-aimée des puristes - les amoureux de la plantureuse Type-E ont eu

beaucoup de mal à accepter ses plastiques et sa ligne baroque - a cependant

gagné ses titres de noblesse à force de persévérance, d'incessantes

améliorations et, il faut bien le dire, d'élégance.

Et si l'apport du chrome, du bois, du cuir clair et du 6 cylindre 3,6 litres

ne sont pas étrangers à ce succès, le vaisseau amiral est quand même resté

cette fabuleuse version V12, véritable usine à gaz, qui a su assez évoluer

pour traverser miraculeusement la crise pétrolière, et écrire sa légende.

Une légende qui, quoi qu'on en dise, loin des circuits, des victoires au

Mans, des contigences de la performance ultime et du chronomètre, n'est

certainement pas totalement étrangère à la réputation de Jaguar dans le

cénacle de l'automobile de luxe et de grand tourisme.

Grand Tourisme. Le mot est dit, qui résume l'esprit de ce vaisseau sur

roues. Rapide, mais confortable, moelleuse mais efficiente, tranquille mais

puissante, la Jaguar XJ-S V12 incarne à elle seule toute une part de

l'esprit GT: celle où le bitume peut être caressé au lieu d'être mordu, la

route dégustée au lieu d'être avalée, et le temps pris au lieu d'être gagné.

Le temps, il fallait d'ailleurs mieux savoir le prendre, car les années 80

n'ont pas été pour Jaguar celles de la fiabilité. Ce qui fit dire aux

mauvaises langues que les Jaguar roulaient toujours par deux, la seconde

servant de banque de pièces de rechange pour la première...

Et pourtant.

A contre-courant de son époque, de la musique électronique, du design

géométrique, des quatre cylindres économiques, du ketchup, du turbo, de

l'aérodynamique, de Coluche et d'Intervilles, La XJ-S V12 est cependant pour

moi un des grands souvenirs de ces années 80, celui de mes yeux ébahis

devant la prestance de ce capot interminable, la grâce des feux et de la

lunette arrière, et pfffft! disparue d'un souffle, sans effort, dans la

circulation, de cette impression laissée en moi, comme une persistance, et

qui doit s'appeler le coup de foudre.

Pour moi, La Voiture de Sport s'appelle 911, la Beauté: 288 GTO, et le Sexe:

Countach. Mais au milieu de tant de GT désirables, Porsche 928, BMW série 6,

Mercedes 560 SEC et autres Ferrari 412, la Jaguar XJ-S aura toujours ce

petit je-ne-sais-quoi d'Outre-Manche qui fait qu'il n'y a rien de plus beau

qu'une anglaise quand elle est jolie...

Le Charme...

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Image IPB

1-2: la Jaguar XJ-S des années 80 dans toute sa beauté, telle qu'elle

est reproduite par Hasegawa.

3: le modèle original, tel qu'apparu en 1975.

4: les version américaines ont notament proposé ces doubles feux

avants, plus agressifs.

5-6: le relifting des années 90 a alourdi les pare-chocs, adouci la

courbe des vitres latérales et remplacé les magnifiques feux arrière par un

vulgaire bandeau fumé.

Image IPB

1: le cabriolet, première version, proche du concept targa, normes de

sécurité américaines oblige!

2: la deuxième version, débarassée de l'arceau et contours de vitres,

gagne incontestablement en élégance.

3: la Lynx Eventer, break de chasse à la classe folle, est une

préparation typiquement anglaise sur la base neuve ou d'occasion de la

Jaguar XJ-S.

4: la XJ-S a courru! Avec un certain succès même. Notament sous la

bannière de Tom Walkinshaw.

5: et voici la fameuse version "let's have a cup of tea instead", que

les efforts de fabrication et autres normes qualité ont fini par faire

disparaître... avant que Mercedes ne reprenne le flambeau récemment dans une

variante "high tech"...

J'ajoute

un lien vers la galerie du site du club Jaguar nord américain pour ceux qui

veulent en voir plus.

La suite en septembre...

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Belle presentation LOLO :bravo mais il manque la TWR Civil.

Image IPB

par contre je ne connais pas l'année de fabrication, mais qui a ete construite apres le restyling car meme feux arriere que les premieres version.

@+

comme vous avez peu le constater je me suis planter ces bien "avant le restyling" et non apres :ouh

Edited by cox
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  • 2 weeks later...

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