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Peugeot De Retour Au Dakar


pidric

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si je lis correctement, pour le moment, chaque étape est "un juge de paix "

ça promet pour la suite :lol

 

 

edit : ah non, c'est moins qui ait mal lu ... :blink:

 

Attention, ce ne sont pas des communiqués de presse mais la course vécue et racontée de l'intérieur par un ou des membres de l'équipe.

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si je lis correctement, pour le moment, chaque étape est "un juge de paix "

ça promet pour la suite :lol

 

 

edit : ah non, c'est moins qui ait mal lu ... :blink:

 

Attention, ce ne sont pas des communiqués de presse mais la course vécue et racontée de l'intérieur par un ou des membres de l'équipe.

 

 

oui, j'avais mal lu, et ce n'était juste qu'une boutade, hein ;)  

mais je pense quand même que le service comm avalise ce qui sort comme infos, faut pas être naïf non plus...

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si je lis correctement, pour le moment, chaque étape est "un juge de paix "

ça promet pour la suite :lol

 

 

edit : ah non, c'est moins qui ait mal lu ... :blink:

 

Attention, ce ne sont pas des communiqués de presse mais la course vécue et racontée de l'intérieur par un ou des membres de l'équipe.

 

 

oui, j'avais mal lu, et ce n'était juste qu'une boutade, hein ;)  

mais je pense quand même que le service comm avalise ce qui sort comme infos, faut pas être naïf non plus...

 

 

Probablement mais comme je ne suis pas sûr que ces communiqués sont diffusés hors du groupe, c'est pas sûr non plus.

 

Les communiqués de presse sont plus lisses et policés

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Etape 3 : San Juan - Chilecito

La chaleur à San Juan était telle que personne ou presque n’a monté sa tente et s’est offert une très courte nuit, pour ne pas dire une sieste, à la belle étoile !

 

Le temps de panser les plaies et de réviser les 3 voitures après la très difficile et très longue étape. Le chassé-croisé entre ceux qui partaient pour le bivouac suivant et ceux qui allaient s’offrir quelques minutes de sommeil a débuté à 4 heures du matin !
Les pilotes aussi étaient encore très marqués de la veille mais avaient retrouvé tout ou partie de leur capacité physique pour aborder, à partir de 7h20, les 542 kilomètres dont 284 de secteurs chronométrés.
Côté team, 517 kilomètres à parcourir, alternant de très longues lignes droites et des paysages à couper le souffle. Pour une fois, nous nous sommes octroyés une mini pause jouant les parfaits touristes avec séance photo traditionnelle. Camping-Car, Tepee et 3008 ont ensuite roulé en convoi avant d’arriver au bivouac poussiéreux mais moins caniculaire que la veille.

En face de nous se dresse maintenant la Cordillère des Andes avec les sommets couverts, neigeux, de quoi présager quelques difficultés.
L’avantage de cette étape 3 est l’arrivée tôt au bivouac des assistances et des véhicules de course. Une après-midi complète pour prendre le temps de réviser une nouvelle fois les voitures et du temps pour les pilotes pour se reposer. Nous avons reçu la visite de quelques pilotes comme Nani ou Nasser.
Demain sera encore un gros morceau avec ce fameux passage à plus de 4500m d’altitude au cours d’une très longue liaison de 594 kilomètres suivie de 315 kilomètres de spéciale au Chili pour une arrivée bivouac à Copiapo.
Cette 3ème étape salue une nouvelle fois l’arrivée des 3 PEUGEOT 2008 DKR. Sans le montrer, l’équipe, très fatiguée, ressent une certaine fierté d’avoir atteint ce premier step avant de passer au Chili. C’était un gros morceau et nous l’avons passé sans problème mécanique. La route est encore très longue. On a le sentiment d’être là déjà depuis plusieurs semaines…
A demain !

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08 janvier 2015

 

L’une des grandes difficultés de ce rallye, outre le rythme effréné, c’est aussi le manque d’informations. Vous avez certainement plus de retours que nous qui sommes sur place quant aux positions en course des voitures et les différents faits marquants !

 

Le réseau téléphonique, les connexions internet sont une denrée parfois rare ! Même sur le bivouac, les informations ne sont pas faciles à obtenir. Nous avons appris bien après vous le décès d’un motard lors de l’étape 3. Nous avons aussi entendu parler ce matin de l’attentat en France. Entre la distance et la barbarie, nous avons vraiment du mal à y croire de là où nous sommes.
Au milieu de ce chao, la course se poursuit. Etape 4 : départ du bivouac à 4h du matin pour toute l’équipe avec les camions, tepee et autres 4008 pour parcourir une distance de 757 kilomètres et rejoindre le bivouac suivant au Chili. Ce parcours restera un grand moment avec la traversée de la Cordillère des Andes via le col de San Francisco, marquant la frontière en l’Argentine et le Chili. Les paysages ont été époustouflants tout au long de la route avec des mélanges de couleurs, de la roche, Laguna verde, du sel, un ciel bleu, etc… de quoi vous empêcher de dormir malgré la fatigue générale. Le passage à 4 800 mètres d’altitude n’a pas laissé trop de traces sur nous tous. Des bouteilles d’oxygène avaient été embarquées dans certains véhicules suite aux recommandations d’ASO.


DISPOSITIF SPECIAL “CORDILLERE DES ANDES”
La chaleur, le sable et les cailloux ne sont plus les seules difficultés que doivent aujourd’hui surmonter les concurrents du Dakar. Mercredi 7 janvier, la caravane du Dakar s’élancera de Chilecito, en Argentine, pour rejoindre Copiapo, au Chili. Au programme, 593 kms dont plus de la moitié en spéciale, mais surtout un passage à plus de 4 800 mètres avant de basculer vers Paso San Francisco et l’Océan Pacifique. « C’est l’un des moments les plus délicats du rallye », souligne David Castera, le directeur sportif du Dakar.
« Toutes les voitures de l’organisation sont équipées de bouteilles d’oxygène afin de pouvoir venir en aide à ceux qui se retrouveraient en difficulté, explique le directeur sportif du Dakar. On a des voitures intégrées dans la caravane toutes les vingt minutes, et un médecin installé au sommet en stand by, prêt à intervenir. On remplace ce dernier régulièrement, car à une telle altitude, il n’est pas possible de rester trop longtemps sans acclimatation. » Pour gérer le franchissement de la Cordillère des Andes, les forces locales argentines et chiliennes sont également impliquées. Des ambulances mobiles sont placées dans des refuges tout au long du parcours. On retrouve à chaque poste quatre médecins équipés de radios et d’un matériel de secours.
Avant le départ de l’étape, les pilotes ont bien évidemment droit au rappel de quelques consignes élémentaires : boire beaucoup d’eau et rester calme en cas de problèmes. « L’écart thermique est important entre le départ de la spéciale et le sommet à 4 800 mètres, note Castera. C’est un autre élément à prendre en considération au moment d’attaquer la journée. »

Sur notre parcours, les voitures de course nous ont doublées pour se positionner au départ de l’étape longue de 315 kilomètres avec les dunes, normalement favorables aux 2 roues motrices.
Autant la communication est compliquée ici, autant nous aimerions ne jamais recevoir les appels reçus ce jour par téléphone satellite. Carlos Sainz arrêté au kilomètre 32 a un souci de perte de puissance. Les ingénieurs équipés de petits livrets (les mêmes embarqués dans chaque voiture) demandent à l’équipage d’intervenir, de vérifier, de démonter… Le brainstorming dure, dure et la communication coupe sans cesse.

Quelques instants après, le deuxième téléphone satellite sonne. Cyril Desprès a changé son embrayage et ne parvient pas à sentir du mieux au kilomètre 9 de la spéciale. Idem, les ingénieurs se penchent sur la situation et le guide dans une procédure millimétrique de remontage de cet embrayage. Si la situation de Cyril semble s’arranger, celle de Carlos est plus compliquée car le diagnostic n’est pas simple à trouver. La décision est prise de faire sortir Carlos de la piste pour revenir 6 kilomètres plus haut et attendre le camion d’assistance en course. Depuis 2 ans, les parcours des voitures et camions de course peuvent être scindés. Ce fut le cas sur cette étape au kilomètre 26, donc par chance pas très loin de la position de Carlos et Lucas.

Pendant ce temps, que devenait Stéphane ? Entre 2 coupures internet, on se rend compte qu’il joue la victoire de spéciale. 6e au CP1, 1er ex-aequo au CP4, il se retrouve leader de l’étape à 54 kilomètres de l’arrivée. Tout le monde se met à scruter l’immense dune qui se dresse en face de nous et par laquelle va arriver Stéphane. Il s’est fait attendre, trop à notre goût évidemment ! Une crevaison dans le dernier secteur le prive donc d’une potentielle première victoire.
Petit débrief immédiat avec Stéphane et retour aux affaires avec Carlos et Cyril qui, très retardés, doivent affronter l’immensité des dunes de nuit. Cyril est arrivé vers 23h et à l’heure où nous écrivons ces lignes, nous attendons toujours Carlos cette fois dans le froid. Bonnet, polaire, blouson sont désormais de rigueur.
Nous allons régulièrement au PC course et vérifions la progression de Carlos et Lucas. Nous sommes là pour l’attendre, ses mécaniciens aussi…. Il doit absolument rejoindre le bivouac avant 4/5 heures du matin pour ne pas être mis hors course. Encore une très courte nuit avant d’affronter demain l’étape 5…. Nous l’espérons avec les 3 PEUGEOT 2008 DKR.

A demain !

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09 janvier 2015

 

Carlos est bien arrivé de son périple de la veille… à 3H30 du matin. Après avoir changé son turbo sur la spéciale, il s’est retrouvé en pleine nuit au milieu des dunes. Un enfer vous diront-ils. Le co-pilote est obligé de sortir de l’habitacle pour jouer les éclaireurs devant avec sa frontale.

 

L’objectif ? S’assurer qu’il n’y ait personne derrière la dune car le Dakar, c’est près de 800 concurrents ! La nuit dans les dunes, c’est aussi aucun repère, aucune visibilité et un risque à chaque mètre parcouru. Une grosse galère récompensée finalement par l’arrivée au bivouac…. Et des mécaniciens équipés jusqu’aux dents pour remettre en état la voiture. C’est donc bien 3 PEUGEOT 2008 DKR qui ont pris le départ de la 5e étape ce jeudi 8 janvier du Dakar 2015 entre Copiapo et Antofagasta au Chili. Au menu de la journée 697 kilomètres dont 458 de secteurs chronométrés. Du fesh-fesh, des pistes rapides et un mélange de toutes les catégories (auto, moto, camion) sur la même piste.

Le team a quant à lui pris la route pour 591 kilomètres de paysages sableux et vallonnés. Chacun récupère chaque matin une ration pour déjeuner, composée de gâteaux secs salés et sucrés, barres de céréales, fruits secs et une boîte de…thon ! Mais lorsque nous n’avons pas de trop longs trajets, nous prenons un peu le temps de déjeuner sur le bivouac. L’organisation est incroyable avec des tentes en U et une cuisine capable de servir 1 000 couverts à l’heure ! Chacun se présente à l’entrée avec son badge, prend son plateau et se fait servir. Inutile de chercher la variété, mais il faut reconnaître que c’est de qualité et très agréable. L’ambiance y est bonne et conviviale, tout le monde se mélange et partage ses informations.
C’est aussi le lieu point de rencontre pour toute l’équipe dès l’arrivée au bivouac. On se tient informé des derniers résultats et bien sûr de l’avancée des 3 voitures. Certains ont pris 5 minutes pour aller voir à quelques pas « la portada» : une porte naturelle dans l’Océan Pacifique. Un vrai moment de fraîcheur avant d’affronter les derniers rebondissements. Les téléphones satellite ont une nouvelle fois sonné. D’abord pour Cyril Despres et Gilles Picard au kilomètre 64. Une erreur et la voiture s’est couchée sur le toit. L’équipage a dû attendre quelques heures l’arrivée de l’assistance PEUGEOT pour réparer et repartir. Mais l’appel de Lucas et Carlos fut plus difficile. 5 tonneaux, voiture détruite et surtout équipage OK. Un coup dur mais au fil des jours on prend la totale mesure du Dakar. Carlos a été ramené par hélicoptère au bivouac pendant que Lucas est resté à veiller sa machine meurtrie en attendant que l’assistance vienne les récupérer.

Carlos et Lucas quittent l’aventure ce vendredi avec un mot pour chacun d’entre nous, mais aussi pour ses équipiers à commencer par Stéphane Peterhansel et Jean-Paul Cottret. Tous les deux ont encore signé une très belle étape en rentrant dans le top 5. Ces renards du Dakar roulent à un rythme de « sécurité » afin d’aller le plus loin possible pour emmagasiner de l’expérience. Ce jeudi soir, Stéphane est 9e du général après une étape où il a joué la sécurité n’étant pas tout à fait satisfait de ses réglages de suspensions. En tout cas, le duo est arrivé au bivouac vers 18h30. Cyril et Gilles ont, quant à eux, vécu une nouvelle fois un coucher de soleil sur la piste mais ont reçu des grands encouragements à leur arrivée au bivouac de la part de toute l’équipe ravie d’avoir 2 des 3 voitures ! Cyril avouait avoir plus d’anecdotes à raconter en 5 étapes avec la Peugeot qu’au cours de ses 7 dernières années de Dakar à moto! C’est donc à minuit que l’équipe a récupéré la bête pour lui refaire une beauté… Elle en a bien besoin après avoir fait un baptême sur le toit.

Nous attendons maintenant le retour de Lucas Cruz, de la 2008 DKR très endommagée pour la charger dans le camion. D’ici là les équipages sont couchés dans leur camping-car respectif, les mécaniciens s’affairent… Que nous réserve l’étape de demain entre Antofagasta et Iquique ?

A suivre !

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