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Peugeot De Retour Au Dakar


pidric

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12 janvier 2015

 

Une bonne et vraie nuit dans un hôtel…. rien de tel pour requinquer une équipe après une semaine de course ! Tous ont apprécié le départ du bus à 9 heures du matin pour rejoindre le bivouac… une vraie grasse matinée un dimanche matin !

 

Pas vraiment pour tous ! Une petite équipe commando composée de quelques ingénieurs s’était donné rendez-vous à 6 heures pour assurer une veille au moment où les pilotes allaient démarrer leur voiture de l’autre côté de la frontière, en Bolivie.
Le téléphone a sonné… aucune des deux voitures ne veut se mettre en route correctement. Les ingénieurs ont guidé les équipages pour trouver la solution. Heureusement, même si le Dakar a beaucoup évolué depuis plusieurs années, l’entraide est encore bien présente et un team de lituaniens s’est proposé pour aider à pousser les voitures et leur permettre de prendre leur premier souffle matinal à haute altitude. Et c’est à 3 800 mètres sur le salar que les voitures ont pu s’élancer pour la deuxième partie de cette étape marathon.
Pendant ce temps, les quelques activités de nettoyage, de tris, de rangements et de préparation de l’arrivée des voitures se sont poursuivies. Encore un déjeuner calme au bivouac, une pause chez notre partenaire Red Bull qui avait organisé un réceptif à côté de notre structure et enfin les premiers concurrents se dessinent au sommet de l’impressionnante dune. La vitesse est incroyable.
Nous étions là à scruter au loin quelle voiture arrivait… et puis la première 2008 DKR s’est dessinée au fil de la descente et a été accueillie dans un premier temps au point stop d’arrivée, comme au milieu de notre « structure Peugeot » par des applaudissements. Nous étions très émus et heureux de voir cette première 2008 DKR rejoindre le bivouac après les 1 525 km parcourus sans assistance. Heureux de retrouver Stéphane et « Polo » avec qui nous vivons depuis plus d’une semaine…. « Un seul être vous manque et tout vous paraît dépeuplé » ! 30 minutes après, la seconde 2008 DKR a pointé son nez au sommet… Nos deux équipages, nos deux voitures sont une nouvelle fois rentrés à bon port avec encore des kilomètres d’expérience.
Les mécaniciens ont commencé les opérations de révisions, analyses scrupuleuses et autres démontages afin déjà de se remettre dans la course qui reprendra ses droits mardi après une journée de repos. Elle le sera pour les équipages mais donc pas pour l’équipe. Un vrai ballet est en place sous les yeux des VIP venus en nombre. Après avoir reçu des B2B, des journalistes invités par Peugeot, 70 guests de Peugeot Chili sont venus nous rendre visite.
En conclusion, nous sommes à la fin de la première semaine de course et nous avons toujours 2 voitures sur les 3. C’est très encourageant pour tout le monde et c’est aussi une certaine fierté pour tous. Nous allons maintenant basculer dans la deuxième moitié de compétition… celle qui devrait nous ramener à Buenos Aires. D’ici là la route est encore longue et beaucoup de boulot ce lundi sur les voitures !
A demain….

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Journée de repos le 12 janvier 2015

Elle s’appelle ainsi car il n’y a pas d’étape à disputer mais cette journée est tout sauf du repos !

 

Le rythme est certes différent mais les bras sont loin d’être ballants ! Notre étape de repos, c’était en fait durant l’étape marathon où nous n’avons pas eu à nous occuper des voitures !

L’équipe technique a quitté l’hôtel à 7h du matin pour s’affairer toute la journée sur les deux PEUGEOT 2008 DKR encore en course. Une très grosse révision, des changements de pièces et un très gros nettoyage ont été nécessaires après l’étape marathon qui a laissé des traces… notamment le passage sur le salar. C’est très beau en images mais cela abîme énormément les machines. Le sel est corrosif pour nos mécaniques et pire encore pour l’électronique. Peut-être avez-vous entendu parler de l’hécatombe des motards à cause de cela ? Il a donc fallu tout remettre en état car la route est encore longue pour aller jusqu’à Buenos Aires. Il reste 5 étapes à courir et non des moindres. Celle de demain notamment avec des dunes et du fesh fesh !

Nous avons reçu également la visite de VIP et réalisé des ITV avec nos pilotes et le management. Une petite remise en forme collective néanmoins très agréable au stade de la mi-course. Cette journée encore assez chargée s’est soldée par le rangement de tout notre dispositif logistique pour repartir dès mardi matin sur l’étape suivante. Cela faisait 4 nuits et 3 jours que nous étions au pied de cette dune incroyable d’Iquique, de nouvelles aventures se préparent !

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14 janvier 2015

 

Sans nous en rendre compte, Iquique a bien cassé le rythme. Pas très simple de le retrouver. La journée nous a semblé assez longue !

 

La mise en jambe sur la route a commencé assez tard (9h), quasi en même temps que les PEUGEOT 2008 DKR. Au programme du jour : Iquique – Calama, toujours au Chili. Pour les voitures de course, 538 kilomètres à parcourir dont 450 de secteur chronométré dans les dunes, le fesh fesh et des pistes labourées par le passage des camions 2 jours avant, ainsi que des restes de l’an dernier.

Côté équipe, nous avons parcouru 383 kilomètres d’abord le long de la côte puis dans les terres avec du désert à perte de vue. Un passage à 3 000 mètres d’altitude et une longue ligne droite au milieu de rien ! Petit embouteillage à la pompe à essence où nous avons croisé les pilotes motos et petit débrief avec les véhicules PEUGEOT sur place sur l’avancée de la course. Depuis ce matin, nous recevons des sms depuis Vélizy des temps des WP (way point) pour nous permettre de savoir où en sont nos deux pilotes. Le sourire est sur les lèvres et le moral à bloc ! Stéphane Peterhansel est en train de monter dans la hiérarchie. 5e à 3 mn au début de l’étape, le voilà 4e à seulement une trentaine de secondes de la tête de course au WP8. On se met à espérer la victoire d’étape. Une certaine excitation ! Puis à l’arrivée au bivouac situé à quelques kilomètres de Calama, on se fait agresser par le vent, le sable et la poussière. On sort les masques, les chèches et les blousons et direction le catering pour retrouver le QG. La soupe est à la grimace. Stéphane et Polo sont arrêtés au kilomètre 285 : porte moyeu cassé.

Les pièces doivent arriver par l’assistance mais le « couteau suisse » ou « Mc Guyver » Jean-Paul Cottret décide de faire une réparation de fortune pour repartir. L’équipage a bricolé pendant plus de 2 heures et repart par ses propres moyens pour rejoindre l’assistance. De son côté, Cyril Despres fait son bonhomme de chemin et pointe 9e… son meilleur classement depuis le début du rallye.

Dans une ambiance très poussiéreuse, fraîche et venteuse, l’équipe révise les autos pour leur permettre de repartir demain. Une certaine déception se lit chez tous. Cela fait 3 fois que nous avons un coup à jouer et que la chance n’est pas avec nous. Il reste 4 étapes pour tenter d’y arriver. On y croit. Nous sommes motivés comme jamais. Demain, ce sera le retour vers l’Argentine avec un nouveau franchissement de la Cordillère des Andes. Nous prévoyons un départ vers 4 heures du matin du bivouac et d’ici là nous continuons de nous faire repeindre !

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14 janvier 2015

 

Le réveil a été à l’image du coucher : dans la poussière, le vent et le froid à 4 heures du matin. Autant dire que nos vêtements ne sont pas restés propres longtemps. Nous passerons sur les coupes de cheveux! L’essentiel est que les deux PEUGEOT 2008 DKR étaient bien prêtes à affronter cette 10e étape sur 13 ainsi que nos deux équipages !

 

Départ donc du Chili de Calama direction l’Argentine à Salta...qui a débuté par un énorme bouchon à la sortie du bivouac pour la pose de scellés des douanes sur les camions. 859 kilomètres dont 385 de liaison pour passer la Cordillères des Andes. Assistance et concurrents ont emprunté la même route à couper le souffle. Quelques beaux virages au GPS ! Des paysages somptueux, des couleurs magnifiques, des lamas ont rythmé la matinée pour atteindre les 4 980 mètres d’altitude. La grande caravane du Dakar est restée perchée à plus de 3 500m toute la journée y compris les équipages lors de leur spéciale de 358 kilomètres. Une très belle spéciale avec de beaux paysages mais un peu de manque d’oxygène pour nos voitures…

Les pilotes assez épuisés aussi ont même piqué un peu du nez en liaison s’obligeant à faire une petite pause sur le bord de la route. Puis moment sympa aussi sur une aire avec le seul troquet à des kilomètres à la ronde totalement envahi par les concurrents et leur assistance. En 20 minutes, les propriétaires ont très certainement servi plus de cafés qu’au cours de la dernière année ! Un peu de désordre mais une excellente ambiance entre les concurrents qui prennent un peu le temps de se raconter leurs aventures à 3 jours du but.

La fatigue et le rythme ont bien repris le dessus. Nous gardons encore toute l’énergie possible pour aller au bout et revoir Buenos Aires avec nos deux voitures. Stéphane et Cyril sont aussi dans la même optique. On apprend tous les jours. Il y a tellement de choses à penser, à revoir et à prévoir. Le Dakar est une « machine ». Il est impossible de tout prévoir à l’avance. La preuve, vous passez d’une étape à près 70 degrés dans l’habitacle à une étape de montage avec le manque d’oxygène, le vent de sable, le froid et depuis hier la pluie accompagnée d’énormes orages. Notre arrivée sur Salta a été impressionnante avec une pluie diluvienne, des inondations et un vent qui a contraint ASO à revoir son organisation. Le catering a été évacué en raison des tentes qui commençaient à s’envoler. Le direct de France TV a dû être annulé et tout le grand barnum de la télévision avec les salles de montage ont dû être protégés et rangés. Vous n’aurez donc pas la minute sensation du jour !

C’est dans un bivouac ressemblant à une piscine municipale que nous avons récupéré ce soir les deux voitures et que l’équipe technique œuvre. Prochaine étape demain avec un nouveau départ à l’aube cette fois pour rejoindre Termas Rio Hondo où, selon les dernières infos météo, le mauvais temps nous attend encore.

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16 janvier 2015

 

Bonjour à tous,

L’échéance de Buenos Aires approche… nous le sentons dans l’ambiance, dans le comportement général sur le bivouac. Bruno Famin a même prévenu les ingénieurs d’un débriefing dimanche à Palomar à l’usine avant de monter dans l’avion pour rentrer !

 

Aujourd’hui, nous avons donc quitté Salta et son temps humide avec les inondations pour rejoindre Termas Rio Hondo à 400 kilomètres au sud. Le contraste est saisissant avec une chaleur écrasante. Nous frôlons les 45° à notre arrivée sur le bivouac situé sur le circuit automobile qui a notamment accueilli dernièrement la manche de WTCC à laquelle participaient nos cousins de chez Citroën Racing.

On est bien loin des bivouacs aventuriers. Beaucoup de public le long de la route pour accueillir tous les concurrents. Stéphane et Cyril sont rentrés de la spéciale en début d’après-midi après avoir vécu l’équivalent de quelques spéciales de WRC. On le sait désormais, ce sera impossible de remporter une étape cette année car le profil de terrain jusqu’à l’arrivée n’est pas forcément pour les deux roues-motrices.

Alors oui, nous sommes forcément déçus de ne pas accrocher une victoire d’étape cette année, frustrés de ne pas être au sommet de ce classement car nous sommes avant tout des compétiteurs… mais en prenant du recul et en revenant au moment de Noël, nous espérions déjà passer le cap de la mi-course avec nos trois PEUGEOT 2008 DKR encore bien fraîches. Toute l’équipe est donc à fond car il reste 2 étapes avant de revenir à Buenos Aires et que tout peut encore arriver.

Nous voulons amener nos deux voitures au bout de cette immense aventure difficile et éprouvante pour les hommes et les machines. Ce matin, nous avons été touchés par l’interview du directeur de course David Castera qui a avoué que le boulot réalisé par PEUGEOT était incroyable. Que nous avions conservé l’esprit Dakar dans notre approche et notre installation sur les bivouacs. Il a aussi indiqué que signer un bon résultat dès la première année relève de l’impossible en indiquant que Mini avait mis près de 7 ans pour y parvenir. En évoquant cette interview, c’est l’occasion de vous expliquer comment fonctionne la télévision sur le terrain. Cela représente près de 220 personnes incluant cameramen, journalistes TV, etc… Ils ont un impressionnant dispositif pour permettre à la fois les montages, les transmissions (par satellite) et les émissions en direct. Il y a France TV, mais aussi de nombreuses TV étrangères dont Fox, etc… qui réalisent des directs chaque jour. Côté matériel, il y a notamment un camion avec 20 postes de montage dont un pour nous afin de produire les minutes de sensations chaque jour et les pastilles de la course.

Chaque image reçue des 3 hélicoptères et des 7 voitures sur piste arrive dans ce camion et est intégrée dans un serveur. Idem pour les caméras embarquées. Un autre camion est dédié à la conception des directs avec un réalisateur et au stockage des sujets diffusés dans le monde. Il y a aussi le camion transmission avec tout ce qui sert à la fois pour les antennes satellites, mais aussi pour internet, les radios de l’organisation, etc… C’est une vraie fourmilière qui s’affaire entre des kilomètres de câbles au sol. Tout cela est remballé chaque soir pour rejoindre le bivouac suivant. Le terrible orage de Salta a créé des grosses perturbations dans les installations au point qu’il a été décidé de tout plier pour des questions de sécurité, raison pour laquelle certaines émissions ont dû être annulées : comme « Bivouac » sur France TV.

Revenons à la course, demain sera encore un morceau compliqué avec la plus longue étape du rallye : 1 024 kilomètres à parcourir pour disputer seulement 298 km de spéciale chronométrée. Le départ de la première voiture de course est prévu à 7h19 pour une arrivée au bivouac de Rosario estimée à 20h04. Pour l’équipe, il y aura 908 kilomètres à rouler, soit 11 heures de route, 13h pour les camions sachant que, comme chaque jour, il faudra ensuite installer notre bivouac et travailler sur les voitures pour la dernière soirée.

A demain !

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  • 8 months later...

ah , plus vite, plus haut, plus fort !  :boxe

 

je mettrais bien un bien un billet sur la 2008 pour la prochaine édition parce que là, ça ne riglole plus !  :yep

 

Toujours pas de Sébastien Loeb comme pilote, ou c'est juste un fantasme ?  :hein

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ah , plus vite, plus haut, plus fort !  :boxe

 

je mettrais bien un bien un billet sur la 2008 pour la prochaine édition parce que là, ça ne riglole plus !  :yep

 

Toujours pas de Sébastien Loeb comme pilote, ou c'est juste un fantasme ?  :hein

D'après Auto Hebdo, Loeb va tester la 2008 avec Daniel Elena au Maroc.

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Ah, ça y est !  :yep

S.Loeb participera au Dakar 2016 avec Peugeot, il fera équipe avec S.Peterhansel (info l'Équipe)

L'intérêt en sera encore renforcé, reste plus qu'à dégager Holtz de FTV  :lol

 

 

Apparement il est engagé au rally du Maroc sur une DKR 2015 au coté de Sainz avec une DKR 2016.

Je pense qu'on lui a affecté une 2015 pour ne pas surclasser tout le monde dés sa première participation, du genre Pikes Peak 2013..... :totote

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"louque atte ze data, itss tou évii, tou taille-te"

 

ah ah, l'accent français est très prononcé ! et le Matador qui joue comme une vache espagnole, hi hi !!

 

ce sont des pilotes, pas des acteurs  :lol: mais la référence à l'Agence tous risques est sympa !

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